GENÈSE #58 - LE BANQUET DE JOSEPH

Par Ed Miller

Bonjour et bienvenue dans notre cinquante-huitième leçon sur ce merveilleux livre de la Genèse.

Prions:

Père céleste, nous prions pour que Tu nous emmènes dans tout Ton conseil lors de cette leçon, que nous puissions voir Ton coeur, que nous puissions entendre Ta voix, et que nous puissions contempler d'une nouvelle manière une révélation du Seigneur Jésus. Nous Te demandons, Seigneur, de nous emmener au-delà des pensées académiques et des mots et de nous emmener au coeur même de Dieu. Nous savons que c'est toujours là Ton désir, et c'est pourquoi nous nous attendons à Toi. Nous Te le demandons au nom de notre Seigneur Jésus. Amen.



RÉSUMÉ

Dans notre discussion, nous avons commencé à jeter un second regard sur Joseph, le fils de Jacob. Nous avons étudié Joseph sous l'angle de ses deux contributions à l'histoire de la rédemption. Dieu nous a rapporté l'histoire de Joseph pour deux raisons principales. Premièrement, il est l'illustration du chrétien mature, du croyant adulte. Nous étudions donc Joseph pour voir la foi d'Abraham, pour voir la soumission d'Isaac et pour voir la suffisance de Dieu chez Jacob. Avec Joseph, nous avons tous les oeufs dans le même panier.

Au cours des deux dernières leçons, nous avons examiné la deuxième contribution de Joseph à l'histoire de la rédemption. Il n'est pas uniquement une image du croyant, mais il est également une image du Seigneur lui-même. En d'autres termes, si vous tracez la vie de Joseph, vous verrez le chemin que Jésus a suivi, la vallée de l'humiliation et le sommet de l'exaltation. Vous verrez de nombreux parallèles entre les deux.

Nous avons vu que Joseph n'est pas uniquement une image du Christ à travers l'ensemble de sa vie, mais il est également une image du Seigneur Jésus dans la manière dont il s'est révélé à ses frères, et c'est sur cela que nous désirons nous concentrer. Est-ce que vous vous souvenez de l'histoire de Joseph? Joseph aspirait avec un désir infini, avec des entrailles d'amour, à en venir au verset 45:3. Le verset 45:3 dit: « Joseph dit à ses frères: Je suis Joseph! » Quel moment glorieux pour ses frères. Ils étaient un peu craintifs mais cela a été un moment glorieux quand Joseph s'est révélé. Quel moment glorieux pour Joseph quand il a dit: « Je suis Joseph! » Joseph désirait ardemment que ses frères sachent qui il était. Il désirait vivement se faire connaître, se révéler. Mais ses frères n'étaient pas prêts. Leurs coeurs étaient encore impénitents. Alors Joseph a attendu. Et pendant qu'il attendait, il pleurait. À maintes reprises, nous avons des indices qu'il allait se retirer dans les coulisses. Par exemple, le verset 43:30 dit: « Ses entrailles étaient émues pour son frère, et il avait besoin de pleurer; il entra précipitamment dans une chambre, et il y pleura. Après s'être lavé le visage, il en sortit; et, faisant des efforts pour se contenir, il dit: Servez à manger. »

À maintes reprises, Joseph montre un visage à l'extérieur. Il est extérieurement dur et austère, mais nous voyons que son véritable coeur va derrière le rideau et qu'il pleure. De même que Joseph avait envie de dire: « Je suis Joseph », Jésus a envie de dire: « Je suis Jésus. » Tout comme Joseph allait souvent dans les coulisses pour pleurer parce qu'ils n'étaient pas prêts, notre Seigneur Jésus va aussi dans les coulisses et pleure parce que nous ne sommes pas prêts à recevoir la révélation. Il a hâte de se montrer. Le point culminant de l'histoire se situe au verset 45:1 qui dit: « Joseph ne pouvait plus se contenir devant tous ceux qui l'entouraient. Il s'écria: Faites sortir tout le monde. Et il ne resta personne avec Joseph, quand il se fit connaître à ses frères. Il éleva la voix, en pleurant. Les Égyptiens l'entendirent, et la maison de Pharaon l'entendit. Joseph dit à ses frères: Je suis Joseph! »

C'est le grand point culminant de l'histoire de Joseph, il s'agit du dévoilement, de l'apocalypse, de la découverte de celui qui va maintenant être exalté pour être le seigneur de tous et le pain de vie pour le monde entier. Lorsque je vois le coeur de Joseph dans ce récit, je pense souvent à Jean 16:12 qui dit: « J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. » Ce verset enseigne que Dieu attend toujours notre capacité. Sa révélation attend toujours que nous puissions la supporter, que nous puissions l'assimiler.

Ce principe a été puissamment mis en évidence dans mon coeur il y a quelque temps. Laissez-moi vous raconter une petite histoire vraie. Un très cher frère dans le Seigneur traversait l'expérience douloureuse du divorce, il était venu me rendre visite et il avait amené son petit bébé avec lui. Et il était venu parce qu'il cherchait auprès de moi un conseil, une parole de sagesse ou de réconfort. Et je peux vous dire que j'étais aussi vide qu'un désert. Je n'avais pas de paroles à donner dans la situation particulière où il était.

Ce que j'ai fait, c'est m'asseoir et regarder mon frère souffrir. Et pendant qu'il souffrait, il a fait une chose étrange. Il avait une grande barbe noire à l'époque, et il tenait son petit bébé sur ses genoux. Je me suis assis à l'autre bout de la pièce et je l'ai simplement regardé. Il pleurait et je pleurais. Nous avions déjà parlé et prié. C'est alors qu'il a commencé à déverser ce qu'il avait sur son coeur à son bébé. Il a parlé à cet enfant de son amour pour lui, de ses projets, de ce qu'il avait prévu pour lui. Et il a expliqué à ce petit bébé qu'il ne le verrait pas beaucoup dans les jours à venir. Mon coeur s'est brisé en voyant cette scène, car le bébé ne faisait que roucouler et jouer avec sa barbe. Il ne comprenait pas un seul mot de ce qu'il disait. Il n'en avait pas la capacité. Il était simplement assis sur ses genoux en train de jouer avec sa barbe.

Mon ami a parlé à mon coeur cet après-midi-là. Je l'ai vu là, avec son coeur brisé, essayant de communiquer avec un petit bébé qui ne pouvait assimiler ce qu'il disait. Il est venu pour que je lui fasse du bien. Je ne l'ai pas aidé, mais c'est lui qui m'a aidé ce jour-là, car en voyant ce frère tenir ce bébé, je me suis aussi vu assis sur les genoux du Seigneur Jésus, jouant avec sa barbe, roucoulant et n'étant qu'un enfant. J'ai comme vu le Seigneur qui désirait que je sache qu'Il avait beaucoup de choses à partager avec moi, mais que je ne pouvais pas les recevoir. Dieu me parle de l'élection et de la prédestination, de qui je suis en Christ et de tout le reste, mais je ne peux pas tout absorber, et donc je me contente de jouer avec Sa barbe.

Voilà l'image que je me fais de Joseph. De même que Joseph désirait ardemment se faire connaître, Jésus désire également ardemment se faire connaître. Mais ses frères n'étaient pas prêts - non pas à cause d'une immaturité physique, mais dans leur cas, il s'agissait d'une immaturité morale, ils ne s'étaient pas repentis et n'étaient pas prêts. Joseph a attendu, et pendant qu'il attendait, il a pleuré. Et pendant qu'il pleurait, il travaillait. Le récit nous montre - et c'est là où nous en étions quand nous nous sommes arrêtés - que la manière dont Joseph a travaillé pour amener ses frères à la repentance contient les principes mêmes par lesquels Dieu travaille pour nous amener à la préparation, pour nous amener à l'endroit où le Seigneur peut dire: « Je suis Jésus. »

Dans notre précédente leçon, j'ai expliqué qu'avant que les frères de Joseph ne soient prêts à contempler le Seigneur exalté, ils devaient avoir ce que j'appelle une pré-préparation. Ils ont dû être pré-préparés, puis après avoir été pré-préparés, ils ont été préparés, puis après avoir été préparés, il y a eu la préparation finale. En étudiant le récit et les faits, j'ai suggéré que Dieu agit exactement de la même manière. Il nous pré-prépare, puis nous prépare, et enfin, nous donne une préparation finale, afin que nous puissions contempler la révélation de Dieu. Notre Seigneur Jésus, comme Joseph, a un rêve. Notre Seigneur Jésus fait le rêve qu'un jour, tous les membres de Sa famille se prosterneront et reconnaîtront Sa seigneurie et Sa prééminence, tous les membres de Sa famille jusqu'au dernier, jusqu'à Benjamin - qu'ils se prosterneront et reconnaîtront que Dieu L'a élevé au-dessus de tout nom. À cette fin, Dieu nous prépare à l'avance. Il existe une grâce avant la grâce. Il y a la pré-grâce qui nous conduit à la grâce. Puis vient la préparation, et enfin il y a cette préparation finale.

Dans notre précédente leçon nous avons passé du temps à examiner la pré-préparation, il s'agit de la pré-grâce qui conduit à la grâce. J'ai mentionné deux façons par lesquelles les frères de Joseph ont été pré-préparés afin d'être préparés finalement pour contempler la révélation du Seigneur exalté. Premièrement Dieu a utilisé leur vie entière. Dieu a utilisé leur passé et même leur péché. Dieu a utilisé tout ce qui concerne les frères. Toutes les circonstances de notre vie entière font partie de la préparation de Dieu pour nous préparer à voir la révélation du Seigneur. Au verset 45:5, Joseph dit à ses frères: « Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu pour être conduit ici, car c'est pour vous sauver la vie que Dieu m'a envoyé devant vous. » Quelle vision de la vie! « Vous m'avez vendu, c'est Dieu qui m'a envoyé. » Et puis au verset 50:20, Joseph dit à ses frères: « Vous aviez médité de me faire du mal: Dieu l'a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd'hui, pour sauver la vie à un peuple nombreux. » Dieu contrôlait souverainement les mesures que les frères avaient prises même si elles étaient mauvaises, même si elles étaient méchantes et qu'ils en avaient la responsabilité, Dieu a quand même pu utiliser cela. La façon dont ils avaient blessé leur père faisait maintenant partie intégrante de leur repentance.

C'est pourquoi je vous encourage à ne pas mépriser le chemin que Dieu a utilisé dans votre vie pour vous amener à ce moment présent. Jetez un coup d'oeil par-dessus votre épaule, juste un instant. Quel chemin avez-vous emprunté pour vous amener là où vous en êtes? Ne méprisez pas ce chemin. J'ai grandi dans une église luthérienne, et quand j'ai connu le Sauveur en 1958, j'ai été très en colère contre l'église luthérienne. Une illustration de ma colère est que j'ai pris le chant « C'est un rempart que notre Dieu » et l'ai arraché de mon recueil de cantiques parce que c'est Luther qui l'avait écrit. Je ne voulais rien de Luther dans ma bibliothèque ou dans mon recueil d'hymnes, ou quoi que ce soit de ce genre, parce que je les rendais responsables de ma condition spirituelle. Je disais : « Je n'ai jamais entendu l'Évangile dans l'église luthérienne. » Mais je ne le dis plus aujourd'hui. Je ne sais pas si j'ai entendu l'Évangile là-bas ou non. Il est vrai que je ne l'ai jamais entendu avec compréhension, mais je ne sais pas si je leur en veux ou si le couvercle était si bien fermé que rien ne pouvait entrer dans ma tête. Mais je sais ceci, ma mère avait l'habitude de me dire que si je quittais la table le ventre vide, je ne devais pas lui en vouloir. Je pense que nous avons tous entendu ce petit proverbe. Il y avait peut-être de la nourriture sur la table, je n'en sais rien. Mais je suis parti en ayant faim. Maintenant que je regarde en arrière avec un peu plus de compréhension et que Dieu commence à me remettre les idées en place, je loue Dieu pour l'église luthérienne. Je ne serais pas là où je suis sans les influences que j'ai eues en grandissant dans cette église pour m'amener ici. Ne donnez pas de coups de pied contre le chemin. Vous direz peut-être: « Mon chemin a été dur, il a été terrible et j'ai été tellement perturbé. Vous ne comprenez pas ma vie passée. Une vie laide, pécheresse et répugnante! » La réalité est que c'était le minimum. La réalité est que vous en aviez besoin pour vous amener là où vous êtes maintenant. Ne méprisez pas le chemin que Dieu a utilisé dans votre vie pour vous amener à ce moment présent. Nous en avions besoin avec toutes les maladresses, tous les chagrins d'amour, toutes les erreurs stupides que nous avons commises, toute la confusion et l'obscurité. Quoi qu'il en soit, nous en avions besoin. Ainsi, Dieu a utilisé le passé des frères comme des instruments pour les amener à la repentance.

Dieu utilise également la famine. Le verset 41:30 dit: « Sept années de famine viendront après elles; et l'on oubliera toute cette abondance au pays d'Égypte, et la famine consumera le pays. » La famine représente le dépouillement. Dieu va utiliser toute votre vie, mais il aime en particulier utiliser la famine. Vous demanderez peut-être: « Que représente la famine? » La réponse est que la famine représente ce qui crée la faim et la soif. C'est ce que Dieu va utiliser dans votre vie et dans ma vie. Romains 2:4 dit que c'est la bonté de Dieu qui nous pousse à la repentance. À cela vous direz peut-être: « La famine n'a pas l'air très agréable! » Si, elle l'est si elle vous conduit au Seigneur. En effet, tout ce qui vous amène à Lui est bon. Il s'agit donc de la préparation préalable. Dieu utilise toute votre vie, puis Il utilise la famine pour créer une faim.

À la fin de notre précédente étude, j'ai commencé à vous montrer comment Joseph a préparé ses frères. Merci de prendre le chapitre 43 afin que nous puissions voir cette première rencontre entre les frères et Joseph. Gardez cette image en tête. Dans une main, les frères de Joseph avaient de l'argent, et dans l'autre main ils avaient un sac vide. Sur leurs lèvres, le premier mot que Joseph a entendu en vingt-deux ans a été: « Nous sommes des hommes justes. » Ils avaient de l'argent dans une main, un sac vide dans l'autre, et une confession qui était: « Nous sommes des hommes justes. » Joseph savait qui ils étaient, mais eux disaient « nous sommes des hommes justes. » Ils ne venaient pas pour obtenir une révélation de qui était Joseph. Ils venaient pour remplir leur sac et rentrer chez eux. Leur attitude était: « Prenez notre argent, remplissez notre sac, et nous nous en irons. Nous sommes des hommes justes! »

C'est pour cette raison que Joseph ne pouvait pas se révéler. Il fallait que cela change. Dieu ne se révélera jamais à ceux qui viennent avec de l'argent, un sac vide et la confession qu'ils sont des personnes justes. Il ne le peut pas. Tous les rapports que Joseph a entretenus avec ses frères étaient destinés à changer toute cette attitude afin qu'il puisse se révéler. Ils n'avaient aucune idée, et ne se souciaient pas que Joseph était maintenant exalté comme l'homme numéro un sur la terre et comme le pain de vie pour le monde entier. Ils n'avaient aucune idée de combien Joseph désirait la communion. Leurs intérêts étaient charnels. Tout ce qu'ils demandaient était: « Remplissez nos sacs, prenez notre argent, nous resterons des étrangers, et c'est bien ainsi. » C'est pour cette raison qu'ils étaient venus. Mais Joseph attendait, Joseph pleurait, et Joseph travaillait.

Les versets 42:5-17 disent: « Les fils d'Israël vinrent pour acheter du blé, au milieu de ceux qui venaient aussi; car la famine était dans le pays de Canaan. Joseph commandait dans le pays; c'est lui qui vendait du blé à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph vinrent, et se prosternèrent devant lui la face contre terre. Joseph vit ses frères et les reconnut; mais il feignit d'être un étranger pour eux, il leur parla durement, et leur dit: D'où venez-vous? Ils répondirent: Du pays de Canaan, pour acheter des vivres. Joseph reconnut ses frères, mais eux ne le reconnurent pas. Joseph se souvint des songes qu'il avait eus à leur sujet, et il leur dit: Vous êtes des espions; c'est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus. Ils lui répondirent: Non, mon seigneur, tes serviteurs sont venus pour acheter du blé. Nous sommes tous fils d'un même homme; nous sommes sincères, tes serviteurs ne sont pas des espions. Il leur dit: Nullement; c'est pour observer les lieux faibles du pays que vous êtes venus. Ils répondirent: Nous, tes serviteurs, sommes douze frères, fils d'un même homme au pays de Canaan; et voici, le plus jeune est aujourd'hui avec notre père, et il y en a un qui n'est plus. Joseph leur dit: Je viens de vous le dire, vous êtes des espions. Voici comment vous serez éprouvés. Par la vie de Pharaon! vous ne sortirez point d'ici que votre jeune frère ne soit venu. Envoyez l'un de vous pour chercher votre frère; et vous, restez prisonniers. Vos paroles seront éprouvées, et je saurai si la vérité est chez vous; sinon, par la vie de Pharaon! vous êtes des espions. Et il les mit ensemble trois jours en prison. »

La pré-préparation a fait son travail. Les frères de Joseph sont troublés, ils n'ont rien et ils ont faim. Ils viennent avec leur besoin à l'endroit où ils ont entendu dire que d'autres avaient trouvé de la nourriture, du ravitaillement et des provisions. Je vous ai dit qu'il y a toujours deux choses que Dieu fait en nous préparant. Premièrement Il apporte la conviction. Deuxièmement Il apporte la confusion. Cela fait partie de la préparation. Lors de la pré-préparation, Il utilise la vie et Il utilise la famine. Lors de la préparation, Il vous convainc avec la loi, et Il vous confond avec la grâce. C'est exactement l'histoire que vous avez ici. Nous avons commencé à examiner cette conviction lors de notre précédente leçon. Nous ne verrons jamais le Seigneur à moins qu'Il n'apporte cette conviction. Les frères doivent reconnaître qu'ils ont péché contre Joseph, qu'ils ont péché contre lui.

Très bien, poursuivons notre discussion et parlons à nouveau de cette conviction qui prépare notre coeur. Souvenez-vous, Joseph remue de vieux souvenirs alors qu'il s'occupe de ses frères. Il creuse vraiment dans le passé. Rappelez-vous quand il avait dix-sept ans et qu'il a dénoncé ses frères, ils l'ont accusé d'être un espion et maintenant il les accuse d'être des espions. La Bible dit que lorsqu'ils ont jeté Joseph dans la fosse, il a crié pour qu'ils aient pitié de lui. Il a crié à l'aide. Il était tourmenté. Il a imploré la pitié. Et maintenant, ils crient à l'aide. Et tout comme ils n'ont pas entendu, maintenant Joseph n'entend pas. Puis ils l'ont jeté dans une fosse, alors il les a également jetés dans une fosse, il les a jetés en prison. C'était délibéré!

Peut-être que vous demandez: « Qu'est-ce que c'est que ça? Pourquoi a-t-il dit qu'ils étaient des espions? Pourquoi n'a-t-il pas entendu leur appel à la pitié? Pourquoi les jette-t-il en prison? » Vous voyez, nous connaissons le contexte. Nous savons ce qu'il fait. Il déterre de vieux souvenirs, et il essaie d'apporter une conviction. Il déterre quelque chose qui s'est passé vingt-deux ans auparavant afin qu'ils sachent que c'est contre lui, et lui seul, qu'ils ont péché. Ceci étant dit je ne crois vraiment pas que ce soit une vengeance de la part de Joseph. Je ne pense pas que Joseph se soit dit: « Très bien, maintenant. Je vais vous faire goûter à votre propre médecine. Vous m'avez traité d'espion, alors je vais vous traiter comme des espions.

Vous n'avez pas entendu mon appel à la pitié, alors je ne vais pas entendre le vôtre. Vous désirez savoir ce que cela fait d'être dans une fosse, alors je vais également vous jeter dans une fosse. » Non, je ne pense pas que ce soit l'idée. Je ne dis pas que Joseph est au-dessus de cela. C'est un pécheur tout comme moi et tout comme vous, mais je crois que le Seigneur avait déjà travaillé dans son coeur et que même s'il ne savait peut-être pas à quel point il reflétait le Seigneur et comment il représentait les voies de Dieu, Joseph n'aimait à ce moment-là que ses frères et désirait ardemment se montrer, et le but de cette étrange affaire était de réveiller des souvenirs - la loi - parce que c'est par la loi que nous sommes condamnés. De l'extérieur, il semble cruel de remuer tous ces souvenirs. On pourrait donc être amené à se poser les questions suivantes : Pourquoi Dieu fait-Il ressurgir le passé? Pourquoi Dieu fait-Il remonter les vieux souvenirs? Aime-t-Il nous voir nous tortiller? Aime-t-Il nous voir rougir, avoir honte et nous sentir mal? N'est-ce pas cruel d'évoquer de vieilles choses? Pourquoi ne pas les laisser mourir? Pourquoi en reparler?

Je ne vais pas trop m'éloigner de notre sujet, mais j'aimerais répondre à ces questions. Je vais vous demander de vous tourner un instant vers Jean 21. J'aimerais que vous voyiez ceci, car tel que je comprends Jean 21, vous avez le même message, mais sous une forme pleinement développée. En d'autres termes, Jean 21 est la restauration complète de l'apôtre Pierre. C'est le moment où il a été restauré. Ce ne sont pas les frères de Joseph qui sont ici, c'est Pierre. Genèse 42 est sous forme de semence de ce que Jean 21 est dans sa forme pleinement développée. Je vais vous narrer cet épisode. Vous vous souvenez que Pierre avait péché contre le Seigneur? Il avait renié son Sauveur. En d'autres termes, il avait des choses dans son passé qu'il ne voulait pas évoquer, en particulier ce reniement du Seigneur. Mais Jésus désirait ardemment se révéler à Pierre, et pour se révéler à Pierre, il devait réveiller certains souvenirs.

Comme vous le savez, une partie de l'histoire de Jean 21 a trait à la pêche. Pierre dit en Jean 21:3: « Je vais pêcher. » Certaines personnes pensent qu'à ce moment donné il a jeté l'éponge, et qu'il a dit quelque chose comme: « Je crois que le Seigneur en a fini avec moi et je vais retourner à mon ancienne occupation, la pêche. » Je ne sais pas si c'est vrai ou non. On lui a dit d'attendre et peut-être qu'il ne voulait pas s'ennuyer et c'est pour cela qu'il a dit: « si déjà on doit attendre autant aller pêcher. » Peu importe, je suis sûr que cela lui a rappelé des souvenirs, surtout en Jean 21:3 où nous lisons: « cette nuit-là ils ne prirent rien. » As-tu déjà entendu une chose pareille, Pierre? Est-ce que vous vous souvenez, au début du ministère, dans Luc 5, ils sont partis pêcher, et bien qu'ils aient pêché toute la nuit, ils n'ont rien attrapé. Que de souvenirs! Dans Jean 21:5 nous lisons : « Jésus leur dit: Enfants, n'avez-vous rien à manger? Ils lui répondirent: Non. » Cela vous rappelle-t-il des souvenirs? Jean 21:6 dit: «Il leur dit: Jetez le filet du côté droit de la barque, et vous trouverez. Ils le jetèrent donc, et ils ne pouvaient plus le retirer, à cause de la grande quantité de poissons. » Pierre, tu as déjà vu cela? Que de souvenirs! Dieu réveille les souvenirs de Pierre. Et puis Jean crie en Jean 21:7: « C'est le Seigneur. » Cela a également fait remonter des souvenirs. Pierre se souvient de la fois où il a dit: « Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. »

Je ne peux pas le prouver, mais je pense qu'en Jean 21:7 où il est dit qu'il a mis son vêtement et a nagé jusqu'au rivage, il s'attendait à marcher sur l'eau! Vous ne mettez pas votre vêtement pour sauter dans l'eau, vous l'enlevez et vous sautez dans l'eau. Et je pense qu'il s'est dit: « Très bien, Seigneur. Maintenant je sais qui Tu es; je vais garder mon regard fixé sur Toi cette fois, et je ne Te quitterai pas des yeux. » Et, splash! Il est tombé! Je pense que le Seigneur était sur la rive en train de rire pendant que Pierre nageait vers le rivage. Et ainsi il est arrivé au rivage. Quelle est la première chose qu'il a vue? Jean 21:9 dit: « Lorsqu'ils furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés, du poisson dessus, et du pain. » Vous voyez, nous lisons en quelque sorte cela à la légère « un feu de charbon de bois. » Cette expression « feu de charbon de bois. » n'apparaît que deux fois dans le Nouveau Testament

Et la dernière fois que vous l'avez vue, c'était dans Jean 18:18: « Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux, et se chauffait. » Pierre ne voulait plus jamais voir un feu de charbon de bois. Lorsqu'il est arrivé sur le rivage, il y avait un feu de charbon de bois, et je suis sûr que cela lui a rappelé des souvenirs. Je pense que si j'avais été Pierre, j'aurais voulu trouver un trou pour y sauter et me faire oublier. Peut-être que vous direz: « N'était-ce pas cruel de la part de Jésus? Il n'était pas obligé de faire ça. Il pouvait faire cuire du poisson et n'avait pas besoin d'un feu de charbon pour le faire. Ne s'est-Il pas rendu compte que Pierre se souviendrait de cela? » Jésus l'a fait exprès. Remarquez Jean 21:15 qui dit: « Après qu'ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre: Simon, fils de Jonas. » - ne lisez pas cela à la légère. C'est probablement le coup le plus bas du chapitre. Jésus l'appela Simon. Vous voyez, c'est son ancien nom. Nous sommes au chapitre 21 de Jean. Est-ce que vous vous rappelez de Jean 1 lorsque Jésus a rencontré Pierre pour la première fois? Jean 1:42 dit: « Et il le conduisit vers Jésus. Jésus, l'ayant regardé, dit: Tu es Simon, fils de Jonas; tu seras appelé Céphas (ce qui signifie Pierre). » Jésus a dit à Pierre: « A partir de maintenant, tu es un roc! Et pas seulement Simon, une petite pierre, un petit caillou. »

Lorsque mon épouse Lillian m'appelle « Edward », je sais que j'aurai des problèmes. D'habitude, elle m'appelle « chéri. » Et si elle utilise mon nom complet, « Edward Phillip Miller » alors je sais que j'ai vraiment des ennuis! Eh bien, c'est exactement ce qui s'est passé ici.

Pierre avait péché contre le Seigneur. Jésus lui a dit en quelque sorte: « Pierre, tu te souviens de la partie de pêche? Tu te souviens que tu n'as rien pu attraper? Tu te souviens du miracle ? Tu te souviens du feu de charbon de bois? Hé, Simon, comment ça va? » Le Seigneur a fait exprès d'évoquer tout cela. Et pour ajouter encore à la blessure, Il dit, en Jean 21:15: « Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci? » Vous vous souvenez de sa grande vantardise dans Matthieu 26:33 où Pierre dit: « Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. » C'est pour cela que Jésus demande: « Hé, Pierre, M'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Et que ce soit plus que ces disciples ou plus que ces poissons, ça n'a pas d'importance. L'important, c'est que Jésus réveille délibérément des souvenirs refoulés, Il le fait se souvenir. Si j'avais été Pierre, j'aurais été gêné à mort et j'aurais voulu oublier ces choses.

Mais pourquoi Jésus fait-Il cela? Vous voyez, une partie de la réponse est d'apporter une conviction. Une partie de la réponse est de dire: « Pierre, Je te connais. Je sais tout de toi, et ce n'est pas parce que tu caches ces souvenirs que Je ne sais pas ces choses. » C'est tout comme Joseph savait tout de ses frères - c'est pour apporter une conviction. Mais Jésus a une raison plus importante que cela. Voyez-vous, Jésus veut libérer Pierre de son passé. Il ne veut pas que Pierre s'enfuie chaque fois qu'il voit un feu de charbon de bois. Il ne veut pas que Pierre sorte et pleure chaque fois qu'il entend un coq chanter. Il ne veut pas que l'apôtre Pierre rougisse chaque fois que quelqu'un l'appelle Simon. Il veut que le passé soit traité, pas supprimé Et c'est pour cela qu'Il fait remonter tous ces souvenirs, et en Jean 21:12, à la lumière de tout cela, Il dit: « Viens, et dîne. Viens, assieds-toi. Prenons un petit déjeuner. » J'aime formuler cela de cette manière et dire que le Seigneur Jésus a invité l'apôtre Pierre, avec tout son passé. Jésus connaissait le pire de ce qui était en lui. Il connaissait le pire à son sujet avant que Pierre ne le sache. Il lui l'a dit à l'avance. Il a dit: « Tu vas Me renier ce soir ; que ton coeur ne se trouble pas. Je ne suis pas troublé par ton passé; ne te laisse pas troubler par ton passé. J'ai déjà vu le pire en toi, et Je ne suis pas troublé. » Et quand Il a invité Pierre à s'asseoir et à dîner avec Lui, c'était une façon de dire: « Je suis à l'aise avec ton passé. L'es-tu également? Tu n'as pas besoin de le cacher. Tu n'as pas besoin de le garder pour toi. Montrez-le. Maintenant, asseyez-vous. Mangeons. Ayons une communion fraternelle ensemble. » Vous pouvez venir et être à l'aise dans la présence de Jésus avec votre passé, vous asseoir et profiter du Seigneur. Ce n'est pas un obstacle. Ainsi, Jésus évoque le passé et remue la mémoire, non seulement pour apporter une conviction, mais, après avoir apporté une conviction, pour l'enterrer à jamais et la faire disparaître, et pas uniquement pour la supprimer.

La façon dont Jésus traite le passé et la mémoire est à un million d'années-lumière de la façon dont la psychologie moderne, et même la psychologie chrétienne, traite le passé. Je pense qu'un grand dommage est fait par tous ces psychologues qui creusent votre vie, creusent dans votre coeur, creusent le passé et tout ce genre de choses. Ils disent quelque chose comme: « Trouvons tous les blocages de votre passé. Voyons si nous pouvons faire quelques ajustements normaux. Essayons de trouver ces conflits de jeunesse et ces abus oubliés lorsque vous avez été maltraité dans votre enfance » ou quelque chose comme cela. C'est exactement le contraire de ce que notre Seigneur Jésus a fait et de ce que Joseph a fait. Il n'encourage pas l'introspection morbide. Ne regardez pas dans votre coeur pour essayer de déterrer des choses. C'est terriblement décourageant. C'est sous le sang. C'est enterré, c'est disparu, c'est fini; c'est terminé. Vous n'avez pas besoin d'aller faire ce genre de choses. Essayez la prière qui se trouve dans le Psaume 139:23-24: « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur! Éprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l'éternité! » S'il y a un travail de sondage en profondeur à faire, laissez Dieu le faire. Pas un psychologue. Pas un conseiller. Et pas vous-même. N'allez pas vous torturer en essayant de déterrer quoi que ce soit dans votre coeur. C'est pourquoi Jésus évoque ici le passé. C'est seulement pour que vous sachiez qu'Il est à l'aise avec ce passé, que vous pouvez toujours être en communion avec Lui et que cela ne doit pas vous gêner.

Très bien, retournons à la Genèse, si vous le voulez bien. Non seulement Dieu nous convainc de péché, mais Il rend également les choses confuses. Nous ne connaissons pas les desseins de Dieu, et parce que nous ne connaissons pas les desseins de Dieu, nous ne pouvons pas connaître le chemin de Dieu - le chemin qu'Il utilise pour arriver à Son objectif et à Ses desseins. Genèse 42:24 dit: « Il s'éloigna d'eux, pour pleurer. Il revint, et leur parla; puis il prit parmi eux Siméon, et le fit enchaîner sous leurs yeux. » Je ne vais pas entrer dans tous les commentaires et les discussions au sujet de pourquoi cela est tombé sur Siméon. Pourquoi pas Ruben, le premier-né? Pourquoi pas Juda qui a suggéré qu'il soit vendu comme esclave? Pourquoi Siméon? Ce n'est pas la chose la plus importante. Je pense être d'accord avec Frederick Brotherton Meyer qui a dit: « Siméon était la corde de soie pour les faire revenir. » Et cela, c'est sûr.

Je l'ai vu maintes et maintes fois au cours des années. Quand Dieu s'occupe de quelqu'un, quand Il l'a pré-préparé et a commencé à le préparer, très souvent, en s'occupant de la personne A, Il touche également la personne B. C'est beaucoup plus facile pour Dieu s'Il me met simplement des menottes. Je pourrais y résister. Mais s'Il touche un de mes enfants ou quelqu'un de la famille, je suis plus apte à y être sensible. Et je pense que lorsque Dieu a traité avec les frères, il a délibérément, par l'intermédiaire de Joseph, mis des menottes à Siméon et l'a emmené en prison. Il les a déroutés parce que cela fait partie de leur préparation. Ils avaient déjà la tête qui tournait à cause de ses paroles dures, de l'interprète, du fait qu'ils étaient accusés d'être des espions et qu'ils avaient été jetés en prison. Et maintenant, ils viennent et prennent Siméon. Joseph a donné cet ordre oppressant au verset 42:15 qui dit: « Voici comment vous serez éprouvés. Par la vie de Pharaon! vous ne sortirez point d'ici que votre jeune frère ne soit venu. »

Vous voyez, il s'agit d'être à l'endroit où Dieu se révèle, et Benjamin représente le tout. Jacob pourrait dire quelque chose comme: « Je donnerai tout, mais vous n'aurez pas Benjamin. Laissez-moi juste m'accrocher à cela. » Benjamin représente le tout, et il n'y aura pas de révélation tant que le meilleur ne sera pas déposé, tant que le dernier ne sera pas déposé, tant qu'ils ne seront pas prêts à abandonner Benjamin pour le sauver. Sont-ils prêts à le perdre pour le sauver?

Pour les frères, ce sont de mauvaises nouvelles. C'est la confusion, c'est la perplexité, c'est une demande cruelle d'exiger qu'ils amènent Benjamin. Puis-je vous suggérer ceci en passant? Lorsque des choses commencent à se produire dans votre vie qui n'ont pas de sens, vous êtes proche de la révélation de Dieu. Quand Dieu commence à vous embrouiller et à vous rendre perplexes et que vous dites: « Mais qu'est-ce qui se passe dans ma vie? Je n'arrive pas à faire le lien. Je vous suggère que c'est un bon signe. Dieu nous met en pièces afin que nous puissions nous accrocher à Christ. C'est une chose glorieuse quand Dieu vous déconcerte. Ce ne sont pas seulement les choses dures, comme les mots forts et les souvenirs désagréables, le fait de toucher quelqu'un de sa famille et les commandements oppressants. Ce n'est qu'une partie de la confusion. Il était également plein de grâce envers eux, tendre, gentil et aimant.

Les versets 42:25-26 disent: « Joseph ordonna qu'on remplît de blé leurs sacs, qu'on remît l'argent de chacun dans son sac, et qu'on leur donnât des provisions pour la route. Et l'on fit ainsi. Ils chargèrent le blé sur leurs ânes, et partirent. » Joseph savait que ces hommes étaient venus avec des motifs indignes, indignes dans le sens où ils n'étaient pas prêts à avoir la révélation. Ils sont venus en affirmant qu'ils étaient des hommes honnêtes, des hommes justes. Ils sont venus avec de l'argent dans la main et un sac vide. Ils n'avaient aucun désir de connaître Joseph, et même s'ils sont venus avec un motif indigne, Joseph a tout de même rempli leur sac. Il ne les a pas renvoyés à vide. Il a refusé le paiement. Au verset 42:27 nous lisons: « L'un d'eux ouvrit son sac pour donner du fourrage à son âne, dans le lieu où ils passèrent la nuit, et il vit l'argent qui était à l'entrée du sac. »

Joseph ne peut pas accepter d'argent parce qu'il représente la grâce et elle est gratuite. Tout au long de l'histoire, vous verrez cela. C'est une grâce incroyable tel que même lorsque je me tiens devant Dieu en tant qu'étranger, Lui se tient devant moi comme un hôte, et Il remplira mon sac. Il fait cela même lorsque je viens d'une manière indigne et que mon coeur dit: « Je ne veux pas de Toi, Seigneur. Je veux juste Tes dons. Veux-Tu bien remplir mon sac? Et je m'en irai. » On s'attendrait à ce qu'Il réponde: « Hors de ma vue. Pas question! » Cela fait partie de la façon dont Il vous déconcerte. Il répond: « D'accord, Je vais remplir ton sac, Je vais te rendre ton argent. » Après avoir fait cela - après que Joseph les ait bénis- ils étaient plus perplexes qu'autre chose.

Ceux qui sont sur le chemin de la révélation de Dieu seraient surpris de voir combien Dieu les bénit en chemin. Oui, Il envoie la famine, Il tire le tapis sous leurs pieds, et Il les remue, et parfois touche un être cher afin d'attirer leur attention. Mais Il bénit aussi leur famille, Il bénit leur entreprise, Il bénit leur investissement, et Il bénit leur corps avec la santé. Il remplit le sac. N'interprétez pas mal cela. Nous avons un Dieu qui est patient. Savez-vous pourquoi Il remplit votre sac?

Cela fait partie de Son amour déroutant. Remplir le sac; vider le sac. Je suis fort; je suis faible. Je suis en bonne santé; je suis malade. Je me sens bien; je me sens mal. J'ai un emploi; je suis au chômage. Tout cela, c'est la manière dont Dieu traite les gens en vue de les amener à Lui. Pourquoi le sac est-il toujours à sec? Je vais vous le dire: parce que Dieu ne veut pas être un étranger pour nous. Même si nous venons avec ces motifs indignes, Il ne nous renverra jamais à vide. Jamais. Nous pourrions repartir vides, mais Il sera toujours là. Si quelqu'un vient au Seigneur avec des motifs indignes et qu'il prie le Seigneur, Il répondra. Il le fait. Il vient à notre rencontre là où nous sommes, Il remplira notre sac. Puis le sac se videra, et nous reviendrons. Tout cela fait partie de la préparation de Dieu. Il nous convainc de péché avec la loi, puis Il nous confond avec la grâce, et Il nous bénit abondamment.

Tout comme Dieu nous pré-prépare de deux manières - par la vie et par la famine - et tout comme il y a deux manières dont Il nous prépare - en nous condamnant avec la loi et en nous confondant avec la grâce - ainsi, dans la préparation finale, je crois qu'il y a deux choses que Dieu fait toujours à nouveau. Je souhaiterais parfois qu'elles ne soient pas nécessaires, mais je pense que c'est presque toujours ainsi que Dieu nous prépare finalement tous. L'histoire est racontée lors de la deuxième rencontre des frères avec Joseph aux chapitres 43 et 44. On y trouve deux illustrations de la préparation finale. Dans les versets 43:16-34 se trouve le récit du banquet. Dans les versets 44:1-13 se trouve le récit de la coupe d'argent. À travers le banquet et la coupe d'argent, Dieu nous prépare toujours définitivement. Après être passé par le banquet et la coupe d'argent, nous sommes prêts à voir le Seigneur. Que Dieu nous aide alors que nous traversons cette épreuve. Joseph attend, et pendant qu'il attend, il pleure, et pendant qu'il pleure, il travaille. De la même façon dans son travail, Dieu nous pré-prépare pour nous préparer pour finalement nous préparer.

Genèse 43:1-3 dit: « La famine s'appesantissait sur le pays. » Dieu maintient la pression. Dans Sa grâce Dieu garde le fourneau allumé, et pendant que le sac est à sec, la famine fait rage. N'oubliez pas, la famine ne signifie pas la perte de tout. Remarquez qu'ils ont encore des choses. Le verset 43:11 dit: « Israël, leur père, leur dit: Puisqu'il le faut, faites ceci. Prenez dans vos sacs des meilleures productions du pays, pour en porter un présent à cet homme, un peu de baume et un peu de miel, des aromates, de la myrrhe, des pistaches et des amandes. » La famine ne les a pas dépouillés de tout. La famine les a uniquement privés des choses essentielles, mais pas de tout. Seulement des choses essentielles. La famine n'est pas l'absence de toutes choses, c'est l'absence des choses essentielles. Je pense que vous avez entendu ce témoignage un million de fois, à quoi sert le luxe si votre coeur est vide, si votre vie est vide? La famine est conçue pour prendre cette chose essentielle. Même si vous avez encore des biens, il y a ce vide, il y a ce cri. C'est ce qui les a fait revenir.

Même la meilleure joie de la terre peut être une famine si elle nous laisse vide. C'est exactement ce qui s'est passé ici. Leurs sacs étaient à sec. Joseph était patient. Il a rempli leurs sacs. Si j'avais voulu les récupérer, je leur aurais donné un demi-sac. Et j'aurais dit: « D'accord, je vais vous en donner un peu, et puis je sais que vous reviendrez plus tôt. » Notre Dieu n'est pas ainsi. Il remplit notre sac à ras bord! Et puis Il attend, et Il attend, et Il attend, et Il attend, et Il attend. Comme je l'ai dit, je n'aurais pas agi comme cela. J'en aurais juste donné un peu, et leur sac aurait été vide plus tôt, et ils seraient alors revenus plus tôt. Mais ce n'est pas le cas pour notre Dieu, parce qu'Il est un Dieu patient.

Et puis, enfin, lors de la préparation finale, Dieu ferme toutes les portes sauf une, et cette porte mène à la pleine bénédiction. C'est une chose précieuse. Il est difficile de prendre des décisions, et c'est terrible lorsque vous avez deux ou trois portes à franchir, mais il arrivera un moment dans votre vie, lorsque vous chercherez le Seigneur, où Dieu fermera toutes les portes sauf une. C'est ce qui s'est passé ici. Il n'y avait pas d'autre choix pour Jacob. Il n'y avait pas d'autre choix. C'est devenu une question de vie ou de mort. C'était la fin de la route. La conscience avait fait son travail. La famine avait fait son travail. La loi avait fait son oeuvre. La grâce les avait suffisamment embrouillés, et maintenant ils en arrivent à l'endroit où ils peuvent soit rester et mourir ou soit repartir et voir ce qui se passe.

Et donc, les versets 43:11-14 disent: « Israël, leur père, leur dit: Puisqu'il le faut, faites ceci. Prenez dans vos sacs des meilleures productions du pays, pour en porter un présent à cet homme, un peu de baume et un peu de miel, des aromates, de la myrrhe, des pistaches et des amandes. Prenez avec vous de l'argent au double, et remportez l'argent qu'on avait mis à l'entrée de vos sacs: peut-être était-ce une erreur. Prenez votre frère, et levez-vous; retournez vers cet homme. Que le Dieu tout puissant vous fasse trouver grâce devant cet homme, et qu'il laisse revenir avec vous votre autre frère et Benjamin! Et moi, si je dois être privé de mes enfants, que j'en sois privé! » C'est comme lorsque Esther dit en Esther 4:16: « si je dois périr, je périrai. » C'est la fin, ils n'ont plus le choix et maintenant, ils se rapprochent.

Je vais vous demander de vous tourner vers le banquet. Nous n'arriverons pas à la coupe dans cette leçon mais examinons au moins ce premier principe qui est contenu dans le banquet. Les versets 43:16-18 disent: « Dès que Joseph vit avec eux Benjamin, il dit à son intendant: Fais entrer ces gens dans la maison, tue et apprête; car ces gens mangeront avec moi à midi. Cet homme fit ce que Joseph avait ordonné, et il conduisit ces gens dans la maison de Joseph. Ils eurent peur lorsqu'ils furent conduits à la maison de Joseph, et ils dirent: C'est à cause de l'argent remis l'autre fois dans nos sacs qu'on nous emmène; c'est pour se jeter sur nous, se précipiter sur nous; c'est pour nous prendre comme esclaves, et s'emparer de nos ânes. »

C'est une chose étonnante! Vous voyez, ils sont morts de peur, ils viennent maintenant vers Joseph, et Joseph sait que c'est le moment, la préparation finale. Joseph organise un banquet royal. Il organise ce formidable banquet. Dans les versets 43:19-25, ils répondent. Avez-vous déjà remarqué que les personnes condamnées n'arrivent pas à se taire? Ils continuent à parler et à parler et à parler et à parler. Et c'est ce qu'ils ont fait. Et, finalement, l'intendant dit: « Regarde. Dieu a mis l'argent dans le sac. Oubliez cela. Ce n'est pas pour cela que vous êtes réunis ici. » Cela a été un étrange repas. Après une petite discussion sur la famille, nous lisons au verset 43:32: « On servit Joseph à part, et ses frères à part; les Égyptiens qui mangeaient avec lui furent aussi servis à part, car les Égyptiens ne pouvaient pas manger avec les Hébreux, parce que c'est à leurs yeux une abomination. Les frères de Joseph s'assirent en sa présence, le premier-né selon son droit d'aînesse, et le plus jeune selon son âge; et ils se regardaient les uns les autres avec étonnement. Joseph leur fit porter des mets qui étaient devant lui, et Benjamin en eut cinq fois plus que les autres. Ils burent, et s'égayèrent avec lui. »

Quel est le but de ce banquet? Est-ce que Joseph est à nouveau en train de remuer leur mémoire? Est-ce que c'est de cela qu'il s'agit? Est-ce que Joseph désire qu'ils se souviennent de cela? Est-il en train de faire du favoritisme en apportant à Benjamin cinq fois plus qu'aux autres? Vous vous souvenez comment ils ont résisté au favoritisme dans la famille? Dans le Nouveau Testament, en Hébreux 6 il y a un passage qui a laissé perplexes des esprits plus sages que le mien - nous y lisons qu'il est question d'être éclairé par le Saint-Esprit, de goûter (et non de manger) les dons célestes, de goûter la bonne Parole de Dieu et de goûter la puissance du siècle à venir. Je suggère que, dans la préparation finale, avant que quelqu'un ne voie le Seigneur dans la révélation, Dieu lui donne à goûter des réalités célestes. Avant qu'ils ne Le voient finalement, Il lui donne un banquet. Il lui donne un avant-goût. Je pense qu'après avoir goûté à cela, vous pouvez toujours vous éloigner du Seigneur, et le Seigneur peut rester un étranger. Mais je pense que Dieu, dans Sa grâce, donne toujours le banquet. Il donne toujours cet avant-goût, et lors de cet avant-goût, les gens deviennent pour la première fois vivants pour les choses spirituelles. Ils ont goûté au monde à venir. Ils ont goûté, par l'Esprit Saint, une dimension qu'ils n'avaient jamais eue auparavant. Les choses commencent à devenir claires dans leur esprit, et ils comprennent les enjeux. Les frères n'en sont pas encore là, mais ils n'en sont pas loin.

Permettez-moi de vous donner quelques illustrations tirées du banquet. Tout d'abord, dans l'avant-goût qui précède la révélation, il devient clair que le contraire de vos craintes est la réalité. Lorsque les frères sont arrivés à ce banquet, ils avaient une peur bleue de Joseph. Ils ont dit: « Prenez notre argent, remplissez nos sacs et laissez-nous sortir d'ici. Cet homme est étrange! Cet homme est dur! » Au verset 43:18 ils se disent: « Il prépare quelque chose contre nous. Il va s'en prendre à nous. Il va nous prendre comme esclaves. Il veut nos ânes. » Non, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Avez-vous déjà entendu quelque chose comme: « Si je fais confiance à Dieu, je vais devoir renoncer à tous mes amis. Je vais devoir renoncer à ceci et à cela. Il va me prendre ceci et cela. Il veut me faire du mal. Il est mon ennemi. Il veut faire de moi un esclave. Il veut prendre tous mes biens. » C'est ce qu'ils se sont dit quand ils sont venus. Ils n'ont pas été invités à ce banquet pour devenir les esclaves de Joseph, mais pour faire l'expérience, pour la première fois, que Joseph voulait les servir. Quelle différence! Leur attitude était complètement fausse! Joseph désirait être l'hôte.

Au verset 43:34 - et quel verset! - Il leur apporta des portions de sa propre table. Je ne sais pas quelle image vous en avez dans votre esprit, mais pour moi, c'est une chose glorieuse. C'est une merveilleuse révélation lorsque le coeur découvre pour la première fois que Dieu m'aime vraiment. Il veut me sauver. Il veut être mon ami. Il veut me servir et me servir. C'est le pouvoir du banquet. C'est là pour renverser les choses. Vous trouvez quelqu'un qui a été pré-préparé et préparé et maintenant il est finalement préparé. Parfois il vient à un service d'église ou il lit un tract ou un livre ou écoute une cassette ou allume une émission de radio ou de télévision ou s'assied en face d'un ami, et quelqu'un commence à lui parler des choses du Seigneur. Et pour la première fois, il y goûte. Vous pouvez presque voir l'espoir dans leurs yeux quand ils disent: « Oui, Il m'aime vraiment. » C'est une chose merveilleuse.

La deuxième chose que je veux que vous remarquiez, c'est que c'est un banquet royal! Rappelez-vous qu'ils sont plongés dans la famine depuis deux ans lorsque cela se produit. Il s'agit d'une famine sévère. Une famine qui a ravagé le pays. Je pense que ce n'est pas seulement le meilleur repas qu'ils ont eu en deux ans, mais je pense que c'est le meilleur repas qu'ils aient jamais eu. Et pour utiliser l'expression du Psaume 23:5, ils ont une table préparée en présence de leurs ennemis. Ils regardent par la fenêtre, et vous savez ce qu'ils voient en regardant par la fenêtre depuis leur table de banquet? Ils voient une queue pour recevoir du pain. C'est ce qu'ils voient. Le monde entier est dans une file pour recevoir du pain, et eux ils sont assis à une table et ils mangent les choses les plus étonnantes. C'est l'abondance, dans un environnement de désert et de défaite. De là où ils sont assis, pour la première fois, ils ont non seulement le sentiment que Dieu les aime, mais ils ont le sentiment qu'il y a de la nourriture et qu'elle n'est pas là dehors. Ce sont des moments précieux. En lisant ceci, vous pouvez voir qu'ils commencent à en profiter. Ils sont arrivés avec toutes leurs craintes mais Joseph les a en quelque sorte détendus. Ce sont des moments précieux lorsque vous vous régalez en Sa présence.

Le verset 43:34 dit: « Ils burent, et s'égayèrent avec lui. » En lisant cela, vous avez le sentiment, qu'il y a ici une joie qu'ils n'avaient pas eue. Il y a un contentement. Leurs craintes ont disparu. Ils ont presque l'air détendu, comme s'ils passaient un bon moment. C'est un retournement de situation par rapport à ce qu'ils attendaient, et pendant quelques instants, tout est oublié. Leur condamnation est oubliée, la famine est oubliée, leurs craintes sont oubliées, et ils ont ce petit avant-goût de la communion. C'est cette réunion spéciale où Dieu vous touche, vous sentez dans votre coeur qu'Il ne cherche pas à vous détruire et à vous violer, qu'Il se soucie vraiment de vous, qu'Il a un plan, et qu'Il veut vous bénir. Je crois à la foi objective mais habituellement, lors de cet avant-goût j'ai comme pour idée que les choses sont plutôt subjectives.

Lors de l'avant-goût, je pense que Dieu touche le coeur. John Wesley l'a décrit de cette façon: « Mon coeur était étrangement chaud. » Certaines personnes ont la chair de poule, d'autres ont des frissons, d'autres encore pleurent, d'autres sont profondément impressionnées, d'autres enfin sont émues d'une manière ou d'une autre lorsqu'elles goûtent à la puissance de l'âge à venir, que Dieu commence à leur apparaître pour la première fois, et qu'elles deviennent sensibles aux choses spirituelles. Les frères ne sont pas seulement servis par le Seigneur Lui-même, mais ils festoient alors que tout le monde fait la queue pour manger.

Le verset 43:32 dit: « On servit Joseph à part, et ses frères à part; les Égyptiens qui mangeaient avec lui furent aussi servis à part, car les Égyptiens ne pouvaient pas manger avec les Hébreux, parce que c'est à leurs yeux une abomination. » Joseph est assis tout seul. Il est sur un côté de la pièce. Il a une table, et pour qui est cette table? Juste Joseph. Et de l'autre côté de la pièce, il y a beaucoup de tables, elles sont juste pour les Égyptiens. Et au milieu, il y a eux, trois groupes de tables ont été dressés. Les anciens commentateurs s'amusent beaucoup avec cela. Pourquoi y-a-t-il trois groupes de tables? Vous savez, les Juifs ne pouvaient pas manger ce que les Égyptiens servaient et tout ce genre de choses, et le rang de Joseph faisait qu'il était placé seul à une table, il ne pouvait pas être avec les autres. C'est peut-être la raison pour laquelle il y trois tables, mais ce n'est pas le point spirituel. Le point spirituel est lié à la préparation finale pour voir le Seigneur. Lors de la préparation finale, Dieu donne un avant-goût, et les choses commencent à devenir claires, et vous devenez conscients de choses spirituelles auxquelles vous n'étiez pas conscients auparavant, et vous êtes alors si proche!

Vous êtes en Sa présence, mais vous n'êtes pas à Sa table. Pensez-y. En Sa présence, mais pas à Sa table. Je vous ai dit que lors de la préparation finale, les choses commenceraient à devenir claires, et ici elles deviennent claires parce que maintenant ils ont - sous forme d'image - d'un côté le monde, les Égyptiens. Et les Égyptiens disent sans aucune hésitation: « Nous ne voulons pas manger avec vous.  Nous ne pouvons pas manger avec vous. Nous vous rejetons; il nous est répugnant de manger avec vous. » Et, tout d'un coup, ils voient clairement que le monde est là-bas, et que le monde les déteste. C'est une grande chose quand quelqu'un est enfin préparé et réalise qu'il n'y a rien là-bas pour lui et que le monde le déteste.

Et puis de l'autre côté, ils regardent et voient le Seigneur, mais Il ne peut pas les servir assez. Et Il dit: « Je suis ici. Je veux vous servir, et Je vais continuer à vous l'apporter. » J'ai eu de la peine pour Benjamin qui a reçu cinq fois plus que ses frères. Je suis sûr qu'à un banquet royal, vous recevez beaucoup de choses.

D'un côté, il y a le monde qui dit: « Je ne veux rien avoir à faire avec vous. » Et de l'autre côté, il y a le Seigneur qui ne fait qu'empiler, qu'empiler. Et au milieu - disons-le ainsi - à la table de décision, nous sommes entre ces deux choses et les choses sont devenues maintenant claires. Le monde nous déteste, et le Seigneur veut nous servir, et nous sommes en quelque sorte au milieu. Qu'allons-nous faire de tout cela? Voici ce que je pense que Joseph a fait lors de cette préparation finale. Les frères sont en sa présence; ils ne sont pas encore à sa table. Joseph désire ardemment se faire connaître mais il ne peut pas se faire connaître. Ils sont encore des étrangers. Je pense que beaucoup de ceux qui ont eu cet avant-goût - Dieu m'aime, Il ne me veut pas de mal, le monde me déteste, je le vois maintenant, le Seigneur m'aime et veut me servir - comprennent tout cela dans cet avant-goût, mais je pense que même à ce stade, beaucoup se lèvent de table et manquent le royaume. Dieu n'a pas garanti que lors de cette préparation finale vous allez obligatoirement recevoir le Seigneur, et c'est pour cela que Joseph poursuit avec la coupe d'argent. Lorsque vous recevez le banquet et la coupe d'argent ensemble, alors vous allez voir le Seigneur.

Permettez-moi de passer en revue ce que nous avons vu, puis nous terminerons avec la prière. Le Seigneur Jésus a un rêve, et j'espère que nous avons fait un pas en avant dans l'accomplissement de ce rêve. Il aspire au jour où tous les membres de Sa famille s'inclineront devant Lui et reconnaîtront Sa prééminence et Sa seigneurie. Et pour réaliser ce rêve, dans Sa fidélité, Il attend. Et dans l'attente, Il pleure. Et en pleurant, Il travaille. Il nous pré-prépare à l'avance afin de pouvoir nous préparer. Il nous prépare afin qu'Il puisse finalement nous préparer, afin qu'Il puisse dire: « Je suis Jésus. » Je suis impatient d'arriver à l'endroit où joseph se révèle enfin. Nous verrons ensemble comment Il nous prépare, puis nous verrons comment Il se révèle, et enfin nous allons considérer les résultats de cette révélation. Nous reprendrons cela lors de notre prochaine leçon.

Prions:

Père céleste, nous Te remercions. Merci beaucoup pour Ta Parole et pour la réalité que notre Seigneur Jésus désire ardemment Se faire connaître à nous. Nous Te remercions pour Ta patience et du fait que Tu as souvent rempli notre sac, que Tu nous as souvent ramenés à Toi vides. Nous savons que tout est conçu pour le jour glorieux de la révélation. Nous Te remercions donc pour Ta fidélité à nous préparer et à T'occuper de nous. Merci pour l'avant-goût que nous avons eu de Ta grâce. Manifeste ces choses maintenant dans notre coeur. Nous prions au nom de Jésus. Amen.

Genèse 59