GENÈSE #36 - LA COMPLÈTE RESTAURATION D'ABRAHAM

(Genèse 21:1-34)

Par Ed Miller

Bonjour et bienvenue dans notre trente-sixième leçon sur ce merveilleux livre de la Genèse.

Prions:

Père Céleste, alors que nous regardons à nouveau dans Ta précieuse Parole, nous Te demandons de prendre les yeux de notre coeur et de les fixer sur notre Seigneur Jésus. Nous Te louons pour le principe indispensable qui nous enseigne que nous devons dépendre du Saint-Esprit. Nous nous attendons donc à Toi, et nous Te remercions pour Ta Parole et pour l'Esprit qui vit dans nos coeurs et qui tourne toujours à nouveau nos yeux vers le Christ. Ouvre les Écritures, nous T'en prions. Emmène-nous au-delà de la lettre morte. Nous prions pour que nous puissions contempler le Seigneur lui-même. C'est dans ce but que nous Te confions notre étude. Au nom précieux de Jésus, amen.



RÉSUMÉ

Nous sommes dans Genèse 21. Nous avons suivi Abraham, le pèlerin, le père de la foi. Nous avons vu Abraham briller par sa confiance dans le Seigneur, et nous avons également vu Abraham sombrer dans le marasme et ne pas briller dans sa relation avec le Seigneur. Le Saint-Esprit nous a donné douze événements différents - douze récits dans la vie d'Abraham - et chacune de ces histoires jette une lumière légèrement différente sur ce que signifie faire confiance au Seigneur. Abraham est le père de la foi. Quiconque veut savoir comment marcher par la foi doit étudier Abraham, car nous sommes les enfants d'Abraham. À travers sa vie Dieu nous donne tout ce qui concerne la foi sous forme d'images.

Dans notre discussion de ces douze événements, nous avons terminé neuf d'entre eux. Lors de notre précédente leçon, nous avons commencé le dixième événement que nous trouvons dans les chapitres 20 et 21. De la même façon que nous avons étudié les chapitres 18 et 19 ensemble, les chapitres 20 et 21 doivent être étudiés ensemble. Le chapitre 20 montre l'échec de la foi d'Abraham. Il a rechuté. Il a trébuché deux fois sur la même pierre - au moins deux fois. Il est tombé dans le même trou. Ce n'est pas Abraham le vétéran qui tombe d'une manière nouvelle. C'est Abraham le vétéran qui a péché de la même manière qu'il avait péché 25 ans auparavant, et c'est cela que nous avons développé dans notre précédente leçon. Bien sûr, l'illustration est qu'il a menti à nouveau au sujet de sa femme et l'a mise dans cette position très précaire où elle aurait pu être facilement violée.

Bien entendu, c'est plus profond que cela, car Satan était derrière la scène. Il y a une guerre plus importante qui se joue, c'est la guerre entre la postérité du serpent et la postérité de la femme. Bien entendu, Satan n'essayait pas uniquement de corrompre le canal de Dieu - Abraham et Sara - mais il essayait aussi d'empêcher la venue de la postérité promise, c'est à dire Isaac. Dans ce récit ce n'est pas Isaac que Satan essaie d'empêcher de naître. Il essaie d'empêcher le Christ de naître! Et lorsque vous voyez Satan poursuivre la postérité de la femme et essayer de la corrompre, de l'empêcher ou de la détruire, c'est Bethléem qu'il poursuit. Il essaie d'empêcher Jésus de venir.

Au chapitre 20, pour ce qui est de la confiance dans le Seigneur, Abraham s'est à nouveau effondré. À la fin de notre précédente leçon, nous avons vu que Dieu a surmonté tout cela. Une fois de plus, Dieu a remis cet homme sur ses pieds. C'est le signe d'un homme de Dieu. Le signe d'un homme de Dieu n'est pas qu'il ne tombe pas, mais lorsqu'il tombe Dieu le relève et Dieu l'a relevé.

Dans le verset 20:7, au lieu que Dieu dise: « mon enfant Abraham a fait des bêtises, et j'ai honte de l'appeler mon enfant. » Regardez ce que Dieu dit après qu'Abraham ait péché: « Rends la femme de cet homme; car il est prophète, il priera pour toi, et tu vivras. Mais, si tu ne la rends pas, sache que tu mourras, toi et tout ce qui t'appartient. »

Dieu utilise le terme « mon enfant » lorsqu'il parle à Abimélec. Il n'a dit pas qu'il est un affreux pécheur qui est retombé dans le même trou. Il a dit: « C'est un prophète. » En fait, c'est la première fois que le mot prophète est mentionné dans la Bible. Et le mot hébreu pour prophète signifie simplement quelqu'un qui fait des bulles. Dieu a donc dit quelque chose comme: « Mon enfant, celui qui bouillonne, priera pour toi. »

Abimélec a été dur avec lui. Dans les versets 20:9-10 nous lisons qu'il a réprimandé Abraham. Mais Dieu, Lui, ne le réprimande pas parce qu'Il le voit en Christ. Je suis sûr que je ne suis pas le seul à qui cela est arrivé, et nous sommes tous tombés dans le même trou deux fois ou plus, nous avons trébuché sur la même pierre encore et encore. Et après avoir fait une telle erreur, il est humiliant d'entendre Dieu dire: « Voici mon prophète, il va prier pour toi. » Vous désirez répondre: « Une autre fois, peut-être. » Mais juste après avoir péché, vous êtes embarrassé, et la dernière personne au monde qui a envie de prier est celle qui vient de se tromper et qui a péché contre le Seigneur, surtout s'il s'agit du même péché, encore et encore.

Je vous ai dit à plusieurs reprises, que lorsque vous commettez encore et encore le même péché, il est de plus en plus difficile, à cause de l'orgueil, de revenir au Seigneur parce que nous sommes embarrassés. Vous dites: « Seigneur, me voici à nouveau. Je sais que nous avons passé un accord. J'ai fait une promesse la dernière fois, et j'ai dit que je ne le referai plus. » Vous devez vous rappeler que nous nous présentons devant un trône de grâce, et que nous pouvons continuer à revenir encore et encore.

C'est un peu comme la parabole du fils prodigue. Après avoir mené une vie débridée et avoir gaspillé l'héritage de son père, il a fini par se ressaisir et par revenir. Son attitude était la suivante: « Je ne suis pas digne d'être appelé son fils. Si je peux juste être compté parmi ses esclaves, je serai heureux. Je désire simplement revenir à la maison. » Son père lui a répondu: « Non, nous allons faire une fête. Prends une robe, une bague, le veau gras. Chantons. Dansons. Faisons la fête. » Ce fils ne voulait pas danser. Ce fils ne voulait pas chanter. Si cela avait été moi, j'aurais juste voulu aller dans un coin pour me cacher le visage. J'aurais dit: « S'il vous plaît, Père, pas de fête. Je ne peux pas faire de fête. L'oncle Clarence sera là; il sait ce que je faisais. Tante Ella sera là; elle sait ce que j'avais fait. Je ne peux pas faire face à mes proches après ce que j'ai fait. Je ne veux pas de fête. » Mais dans cette parabole, la fête n'était pas pour le fils. La fête était pour le père. C'était son coeur qui se réjouissait. Il devait décharger ce qu'il y avait sur le coeur.

Abraham n'est donc pas d'humeur à prier, et pourtant Dieu l'appelle à prier et lui dit: « si tu ne pries pas maintenant, je vais détruire celui contre qui tu as péché. » Imaginez ce que ressent maintenant Abraham. Dieu l'a appelé prophète, et il s'en va pour prier. Et quand il prie, Dieu répond de manière miraculeuse, Il fait un miracle puissant - un miracle visible - que je vais vous partager dans un instant.

La raison pour laquelle nous voulons étudier les chapitres 20 et 21 ensemble est que le chapitre 20 montre cet affreux échec de la part d'Abraham. Mais le chapitre 21 illustre le fait qu'il a été pleinement restauré. Il est revenu - entièrement revenu. Psaume 23:3 dit: « Il restaure mon âme. » Abraham pourrait citer cette phrase: « Il restaure mon âme. » Dans notre précédente leçon nous avons examiné son échec. Nous avons discuté de tous les principes impliqués dans son échec, par exemple, dans le verset 20:11 nous voyons son refus de mourir, au verset 20:2 nous voyons qu'il s'accroche à l'irréalité, au mensonge et à l'incrédulité. Nous avons vu tout ce qui est impliqué dans son échec.

Mais maintenant, nous arrivons au chapitre 21, et nous voyons qu'il y a en fait trois récits dans ce chapitre. Les versets 21:1-8 racontent la naissance d'Isaac jusqu'à son sevrage. La postérité promise depuis longtemps est enfin arrivée. Puis les versets 21:9-21 parlent de l'expulsion d'Agar et d'Ismaël de la tente d'Abraham. L'esclave et son fils doivent partir, et nous en avons ici la preuve. Puis, dans les versets 21:22-34, le chapitre se termine à nouveau avec Abimélec. C'est celui-là même contre lequel Abraham a péché dans le chapitre précédent, et je vous montrerai comment son témoignage est pleinement restauré lorsque nous parlerons de l'alliance qu'Abimélec conclut avec Abraham. Chacun de ces récits nous donne une preuve qu'Abraham est passé par une restauration complète. En fait, ce chapitre nous emmènera aussi loin dans la foi qu'Abraham est allé jusqu'ici, en tant que pèlerin. Dans notre prochaine leçon nous franchirons une étape supplémentaire lorsqu'il offrira Isaac. Mais jusqu'à présent, nous n'avons pas vu un niveau de foi plus élevé que celui que vous allez voir dans ce chapitre. Nous pouvons simplement l'appeler la foi mature. La foi que l'on trouve chapitre 21 est en effet d'un niveau élevé.

Lorsque j'ai étudié le chapitre 21, j'ai pensé à Philippiens 3:3, parce que les histoires s'alignent en quelque sorte autour de ce verset. Philippiens 3:3 dit: « Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. » Ce verset parle donc de ces deux premières histoires. Vous voyez, la première partie - nous adorons dans l'esprit - c'est la venue d'Isaac. Et ne pas faire confiance à la chair - c'est se débarrasser d'Ismaël. Ces deux aspects sont illustrés par ce merveilleux verset.

Les huit premiers versets du chapitre 21 qui concernent la naissance d'Isaac et sa circoncision jusqu'à son sevrage, illustrent cette glorification dans le Christ Jésus. Mais comme nous sommes dans l'Ancien Testament, ce sont des images. Nous allons donc parler de la venue d'Isaac. Mais le Nouveau Testament parle, lui, de la venue du Christ. Essayez de garder cela à l'esprit. Je vais utiliser Isaac comme image, mais je vais énoncer des principes spirituels. Ce qui est vrai pour Isaac, lorsqu'ils commencent à se centrer sur lui, est la même chose que de se centrer sur le Christ. Lorsqu'ils terminent leur vie en Isaac, il n'y a plus de place pour Ismaël, et ainsi de suite. Pensez donc au Christ alors que nous traitons certains de ces faits.

Permettez-moi de vous présenter les principes que ce chapitre enseigne. Le premier récit a trait à la confiance en Jésus. Vous verrez qu'il est centrée sur Isaac et qu'Isaac prend toute la place. Le deuxième récit concerne le fait de ne pas faire confiance à la chair. Le troisième récit concerne la manifestation du Christ. Puis-je me permettre de vous dire que lorsque vous arrivez au point où vous faites confiance à Jésus, où vous ne faites pas confiance à la chair et où vous manifestez le Christ, vous êtes restaurés. C'est ce que ce chapitre illustre. Que Dieu nous aide alors que nous considérons cela.

Les versets 21:1-8 disent: « L'Éternel se souvint de ce qu'il avait dit à Sara, et l'Éternel accomplit pour Sara ce qu'il avait promis. Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. Abraham donna le nom d'Isaac au fils qui lui était né, que Sara lui avait enfanté. Abraham circoncit son fils Isaac, âgé de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné. Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils. Et Sara dit: Dieu m'a fait un sujet de rire; quiconque l'apprendra rira de moi. Elle ajouta: Qui aurait dit à Abraham: Sara allaitera des enfants? Cependant je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse. L'enfant grandit, et fut sevré; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré. » Dans ce récit nous voyons qu'Isaac arrive finalement et avec Isaac le rire, et avec le rire la célébration, et finalement il y a une fête. C'est de cette manière que ce passage se termine.

Je vais vous demander de jeter un nouveau coup d'oeil au chapitre 20, car en voyant la transition entre le chapitre 20 et le chapitre 21, je pense que vous apprécierez davantage les huit premiers versets. Le premier point sur lequel je désire attirer votre attention, même si vous ne le voyez pas clairement dans notre langue est tout à fait clair dans la langue originale. Et il y a un changement délibéré à la fin du chapitre 20 dans les noms de Dieu. Certaines personnes retracent les noms de Dieu et ce qu'ils signifient, et ils en tirent un grand profit.

Je vois bien que Dieu se révèle sous différents noms à différents moments et pour différentes raisons. Mais je trouve curieux que dans ce chapitre, après qu'Abraham ait péché, et que Dieu ait dit au verset 20:17 qu'Abraham prierait, il est écrit : « Abraham a prié Dieu. » Le mot utilisé pour Dieu ici est le mot hébreu, Élohim. C'est étrange, car à ce stade, on pourrait penser qu'Abraham a dépassé le mot Élohim. Élohim est le premier nom de Dieu mentionné dans la Bible. Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Il s'agit du Dieu tout-puissant. Il est utilisé 2500 fois dans la Bible, et j'aime le dire de cette façon: c'est le nom le plus éloigné de Dieu. C'est le Dieu lointain. Lorsque vous dites Élohim, vous parlez d'un endroit, de quelqu'un qui est là-bas. Quand les non-sauvés parlent de Dieu, ils parlent d'Élohim. Il disent par exemple: « Je sais qu'Il doit être là, quelque part, au loin, il doit y avoir un Élohim, un Dieu. »

C'est juste étonnant pour moi qu'Abraham ait péché, et que Dieu ait dit: « Prie. Tu es mon prophète. » Et Abraham dit: « Cher Élohim. » Vous voyez, Dieu est très loin, et c'est pourquoi il utilise ce titre particulier. Mais ensuite, au verset 20:17, lorsqu'il est écrit que Dieu a guéri Abimélec, sa femme et ses servantes, c'est un mot différent qui est utilisé. C'est toujours Élohim, mais il y a un préfixe. C'est « Ha Élohim. » Et « Ha » est le mot hébreu pour le vrai, le saint, et le seul et unique Élohim. Maintenant Dieu s'incline. Abraham prie un Dieu lointain, Élohim. Et Dieu se rapproche un peu plus et touche le ventre de toutes ces femmes. Et puis le chapitre se termine au verset 20:18: avec le mot « Éternel. » Maintenant, c'est Jéhovah. Il s'agit du Dieu de l'alliance. C'est le nom que les Juifs révéraient et qu'ils ne désiraient même pas prononcer. Celui qui existe par lui-même, le JE SUIS. Le Jéhovah de l'Ancien Testament est le Jésus du Nouveau Testament. Dans le Nouveau Testament, il est dit au moins cinq fois que Jésus est Jéhovah. C'est le Dieu qui est proche. Vous voyez donc à la fin du chapitre que le Dieu lointain se rapproche et qu'ils finissent par être à nouveau en communion. C'est simplement une illustration du fait qu'Abraham s'est mis en accord avec Dieu.

La deuxième illustration se trouve également dans les versets 20:17-18: qui disent: « Abraham pria Dieu, et Dieu guérit Abimélec, sa femme et ses servantes; et elles purent enfanter. Car l'Éternel avait frappé de stérilité toute la maison d'Abimélec, à cause de Sara, femme d'Abraham. » Voici une chose curieuse. Le chapitre 20 se termine par les femmes qui redeviennent fertiles parce qu'Abraham a prié Dieu. Il faut comprendre l'histoire d'Abraham pour comprendre cela, car tout au long de la vie d'Abraham (au moins les 25 dernières années), le ventre stérile de Sara a été un obstacle pour lui. Cela s'est mis en travers du chemin d'Abraham, et cela a été son problème. Une grande partie de l'histoire d'Abraham tourne autour du ventre stérile de Sara.

La première fois que Sara est mentionnée dans la Bible, Dieu nous dit qu'elle avait un ventre stérile. Et tout au long du récit, Dieu attire notre attention sur ce point. Permettez-moi de répéter l'histoire pour vous. Au verset 12:2, Abraham a 75 ans et Dieu dit: « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. » C'était si difficile pour Abraham parce que sa femme avait un ventre stérile! Elle ne pouvait pas avoir de bébés. Au début, Abraham pensait que Dieu allait utiliser Éliézer de Damas, son fils adoptif, celui qui a grandi dans sa famille. Et puis Dieu dit au verset 15:4: « Non, Abraham. Je rejette Éliézer; ton fils va venir de ton corps. Tu vas être un père. »

Dix ans ont passé. Abraham a 85 ans. Sara a dix ans de moins, 75 ans. Et vous voyez à nouveau que le ventre stérile était un grand obstacle sur leur chemin. Abraham et Sara n'ont pas compris la méthode de Dieu. Vous voyez, la méthode de Dieu est toujours double. Il donne une promesse, et il donne la vérité du ventre stérile. Beaucoup de chrétiens ne comprennent pas cela. Ils pensent qu'il n'y a qu'une promesse, et qu'ils doivent donc simplement: « Réclamer la promesse de Dieu. » Eh bien, simplement réclamer la promesse de Dieu ne fonctionnera pas si vous ne réclamez pas également le ventre stérile. Vous devez revendiquer la promesse et le ventre stérile. Abraham a revendiqué la promesse et il a essayé de contourner le ventre stérile. C'est là que nous trouvons la triste, triste histoire d'Agar. Et, bien sûr, nous pouvons la rapporter à nos propres vies, combien de fois avons-nous essayé de contourner notre ventre stérile! Nous ne voulons tout simplement pas croire que c'est impossible pour nous, et que nous ne pouvons pas produire du fruit pour Dieu. Et donc, ils ont essayé de faire en sorte que cela fonctionne, et ils ont essayé d'aider Dieu à travers la chair.

Quatorze ans ont passé, Abraham a maintenant 99 ans, et cela devient de plus en plus impossible au niveau terrestre. Maintenant Sara n'a pas seulement un ventre stérile, qu'elle avait probablement déjà à la naissance, mais elle est déjà passée par le changement de vie, et son ventre s'est desséché. Elle a dépassé l'âge d'avoir des enfants. Et Dieu vient à eux et leur dit: « Vous allez avoir un bébé. Ta femme Sara va avoir un bébé. » Masis, Abraham ne comprend toujours pas. Au verset 17:18, il s'écrie: « Oh! qu'Ismaël vive devant ta face! » Il supplie Dieu d'accepter le fruit de la chair. C'est un jour triste lorsque nous devons supplier Dieu d'accepter le fruit de la chair, et pourtant c'est exactement ce qu'il a fait.

Voici donc comment réagit le père de la foi. Il dit en quelque sorte: « Je désire faire confiance à Dieu. Je veux faire confiance à Dieu, mais ce ventre stérile est un obstacle. C'est impossible. Et ce que Dieu dit, ce qu'Il promet, ne peut pas se réaliser. » N'est-il pas intéressant de voir comment Dieu attend et attend et attend jusqu'à ce que la chair ait suivi son cours? Jusqu'à ce que la chair ait prouvé qu'elle était sans espoir. Abraham ne pouvait pas accepter cette idée, alors quand Dieu lui a dit qu'il allait avoir un bébé, il est tombé sur sa face et a ri.

Dans notre précédente leçon je vous ai dit que j'ai ressenti de la jalousie en lisant les paroles que Dieu a adressées à Abimélec au verset 20:6 qui dit: « Je sais que tu as agi avec un coeur pur; aussi t'ai-je empêché de pécher contre moi. C'est pourquoi je n'ai pas permis que tu la touches. » Vous direz sûrement que c'est un verset merveilleux. Oh, c'est le cas! Mais pourquoi est-que Dieu n'a-t-il pas dit à Abraham: « Je t'ai empêché de pécher contre Moi. » Je ne sais pas si vous luttez contre le péché. Je déteste pécher mais je pèche. Je pèche encore et encore, mais je déteste cela.

J'aimerais également qu'un jour Dieu me dise: « Je t'ai empêché de pécher contre Moi. » Il ne semble pas faire cela pour moi. Il l'a fait pour un roi païen. Et je vais vous donner une raison pour laquelle Il ne l'a pas fait pour Abraham, et une raison pour laquelle Il ne le fait pas pour vous. C'est ce que j'appelle le miel chrétien. C'est-à-dire que c'est en même temps doux, mais c'est également collant. Je ne pourrais pas dire partout ce que je vais dire, je me ferais expulser de certains endroits si je le disais. Parfois, vous avez besoin de pécher. Dieu vous permet de pécher pour que vous puissiez mieux Le connaître. C'est une chose étonnante, mais Dieu s'en sert. Et Abraham avait besoin de cette chute. Le roi étranger, lui, n'en avait pas besoin. Dieu désirait également protéger la semence promise. Par contre Abraham avait besoin de cette expérience car elle l'a rendu plus humble, et Dieu lui a finalement ouvert les yeux sur le fait que s'il Lui faisait confiance, alors Il ouvrirait des ventres stériles.

Ce n'est pas un hasard si le chapitre 20 se termine par l'ouverture de tous ces ventres stériles Si j'étais Abraham, je dirais: « Waouh! Ma femme est stérile. Son ventre est mort! Et pourtant, regardez ma prière. J'ai ouvert de nombreux ventres par ma prière. » Je ne pense pas qu'Abraham ait jamais été aussi fécond de toute sa vie. C'est la plus grande réunion de prière qu'il ait jamais eue, et il se sent si loin de Dieu. Il prie: « Oh! Élohim! » Et Dieu répond, et tous ces ventres sont finalement ouverts. Le chapitre 20 se termine avec l'ouverture de tous les ventres. Le chapitre 21 commence avec l'ouverture des entrailles de Sara. Je pense qu'il y a un lien entre les deux. Au verset 21:2, il est dit: « Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse. » Hébreux 11:11 le mentionne. Ce verset ne dit pas: « Par la foi, Sara a eu un bébé. » Il dit: « Par la foi, Sara a conçu. » C'est différent. Ce n'est pas qu'elle a reçu la force d'accoucher, c'est que par la foi elle a eu un bébé.

Je ne veux pas jouer avec cela parce que c'est si précieux, c'est une vérité glorieuse mais pendant 25 ans, Abraham et Sara ont lutté avec l'idée d'un ventre stérile. C'était risible! C'était insensé au niveau terrestre que cette femme de 90 ans dont le ventre est deux fois mort va maintenant accoucher. C'est une impossibilité totale. Mais ils pouvaient rire, rire aussi fort qu'ils le voulaient, Abraham étendu sur le sol riant et se tenant les côtes en riant- le temps doit venir où la vieille femme Sara et le vieil homme Abraham montent dans le lit conjugal non souillé, et la Bible dit qu'ils l'ont fait par la foi. Ils ont dû le faire par la foi. Toute attraction sexuelle avait disparu. Ils avaient dépassé l'âge. Et par la foi ils l'ont fait, et ils ont conçu par la foi. C'est une image glorieuse, très glorieuse.

Maintenant, considérez à nouveau, si vous le voulez bien, les six premiers versets du chapitre 21. Et, une fois de plus, je vous demanderai de penser au Christ. Nous allons parler ici de la semence promise enfin arrivée, mais c'est également l'ombre d'une autre semence promise. Le Christ, lui aussi, était une semence promise. Le Christ, lui aussi, devait avoir une naissance surnaturelle. Le Christ aussi, devait venir dans la plénitude des temps. Le Christ aussi, par sa venue, devait révéler le véritable caractère d'Ismaël et de toute la chair, et ainsi de suite. Il est merveilleux de voir Abraham et Sara si préoccupés par la postérité promise! Il vient enfin, et regardez ces huit versets. Au verset 21:3, ils l'ont nommé rieur, c'est ce que signifie Isaac. Ce nom signifie le rire. L'une des premières choses qu'ils font est de respecter l'alliance. Au verset 21:4, ils le séparent pour le Seigneur. Vous vous souvenez de ce que la circoncision est une image, et ils avaient certainement besoin de cette leçon. Dans la circoncision, un petit morceau de chair est séparé du corps. C'est une image de la séparation de la chair. C'est pourquoi Colossiens 2:11 dit : « En Christ, nous sommes séparés de tout le corps de la chair. » C'est une image de la séparation de la chair.

Ainsi ils l'ont nommé rire; ils se séparent de la chair, et ensuite Sara invite le monde entier à rire avec elle. N'est-ce pas une chose précieuse? Dans les versets 21:6-7, Sara dit : « Dieu m'a fait un sujet de rire; quiconque l'apprendra rira de moi. Elle ajouta: Qui aurait dit à Abraham: Sara allaitera des enfants? Cependant je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse. » Autrefois ils riaient dans l'incrédulité, mais maintenant ils rient dans la foi. Il ne s'agit plus du rire de l'incrédulité et du scepticisme. Maintenant, ils ont une vraie joie, et ils invitent les autres à partager leur joie. Ceci étant dit ne vous perdez pas dans l'histoire et ne passez pas à côté du principe spirituel. Ne vous perdez pas dans Genèse 21. Nous ne sommes pas seuls pour interpréter cette histoire. Dieu nous a donné l'explication. En effet Isaac est une image du fruit de la grâce. Dieu le dit très clairement. Il est le fruit de Dieu pour ce que la chair ne peut pas faire. Dieu nous a ordonné de porter du fruit pour Dieu. Écoutez ces commandements:

« Soyez saints. » Avez-vous déjà essayé ? « Tendez l'autre joue. » « Faites le deuxième mille. » « Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église. » « Priez pour ceux qui vous persécutent. » « Remerciez en toute chose. » « Remerciez pour toute chose. » « Considérez comme une joie le fait de tomber dans diverses tentations. » « Aimez le Seigneur votre Dieu de tout votre coeur, de toute votre âme, de toute votre pensée, de toute votre force. » « Soyez parfaits comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. »

C'est risible! Ce que je veux dire par là c'est que comme nous avons un ventre stérile, nous ne pouvons pas faire ces choses. Dieu dit également: « Va, et ne pèche plus. » Mais notre ventre est fermé. Nous ne pouvons pas faire cela. Pourtant un jour, Isaac arrive. Le Christ arrive. La promesse est accomplie. Un miracle a lieu. Et, tout d'un coup, nous expérimentons, nous goûtons la grâce. Dieu l'a fait. Et puis nous commençons à rire et à dire: « Ce n'est pas impossible; nous pouvons aimer comme Il a aimé, et faire ces choses parce que maintenant c'est Lui qui les fait. » Romains 7:4 dit : « Nous sommes unis à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu. » N'est-ce pas un grand mariage? Unis à Celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu.

Dans le verset 21:8 nous voyons qu'Abraham a fait un grand festin le jour où Isaac a été sevré. C'était une grande célébration - une joie profonde - une fête. La graine miraculeuse est maintenant sevrée et se détache du lait. Nous y reviendrons dans un autre contexte. Dans leur forme la plus simple, les versets 21:1-8 sont la célébration qui a lieu lorsque Dieu le fait - lorsque Dieu fait naître la semence promise. Quand le chrétien entre-t-il dans le repos? Quand le chrétien commence-t-il à rire et à inviter le monde à rire avec lui? La réponse est lorsqu'il goûte pour la première fois à la grâce de Dieu et comprend que ses entrailles sont stériles, que sa chair a échoué, mais que Dieu est passé par là. Quand Dieu le fait et que le chrétien commence à apprendre cela, quand tout ce qui a été promis arrive, quand tout ce qui est impossible devient possible et que tout ce qui est contre nature a lieu, alors le chrétien devient comme dans ces huit versets, c'est à dire centré sur Isaac.

Lisez ces huit versets. Abraham et Sara sont très attachés à Isaac. Ils l'appellent « rire », ils commencent à rire. Ils invitent le monde à rire. Ils organisent une fête. Faisons la fête! Isaac est arrivé! Cet incroyable miracle est arrivé! Personnellelent, j'ai été sauvé en 1958, mais je n'ai commencé à rire qu'en 1965. Jusqu'à cette époque, j'étais lié à Agar et je produisais ce que la Bible appelle un âne sauvage. Le fruit de la chair est Ismaël, et c'est tout ce que je produisais. Mais en 1965, j'ai commencé à rire. Lorsque nous regarderons la deuxième partie, je pense que cela va éclairer la première partie.

Les versets 21:9-14 disent: « L'enfant grandit, et fut sevré; et Abraham fit un grand festin le jour où Isaac fut sevré. Sara vit rire le fils qu'Agar, l'Égyptienne, avait enfanté à Abraham; et elle dit à Abraham: Chasse cette servante et son fils, car le fils de cette servante n'héritera pas avec mon fils, avec Isaac. Cette parole déplut fort aux yeux d'Abraham, à cause de son fils. Mais Dieu dit à Abraham: Que cela ne déplaise pas à tes yeux, à cause de l'enfant et de ta servante. Accorde à Sara tout ce qu'elle te demandera; car c'est d'Isaac que sortira une postérité qui te sera propre. Je ferai aussi une nation du fils de ta servante; car il est ta postérité. Abraham se leva de bon matin; il prit du pain et une outre d'eau, qu'il donna à Agar et plaça sur son épaule; il lui remit aussi l'enfant, et la renvoya. Elle s'en alla, et s'égara dans le désert de Beer Schéba. »

Tout comme embrasser Isaac est une facette de la restauration, laisser partir Ismaël est l'autre facette Vous direz peut-être que vous venez juste embrasser Isaac. C'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Oui, vous devez embrasser Isaac, mais vous devez également vous débarrasser de la servante et de son fils. Lors d'une précédente leçon je vous ai rappelé l'importance, lorsque vous étudiez la Bible, de séparer la personne de l'image. Ici nous n'étudions pas Agar, la personne, nous étudions Agar, l'image. C'est différent, et les principes sont différents. La première fois que l'Ange du Seigneur est apparu sur la Terre à quelqu'un, il est apparu à Agar. Dans ce contexte vous voyez le puits, l'eau et comment Dieu rencontre Agar. La personne est une chose, l'image en est une autre.

Il en va de même pour Ismaël. Nous n'étudions pas la personne, nous étudions l'image. En tant que personne, je suis sûr qu'Abraham aimait son fils. En fait, c'est ce qui est écrit. Il est dit qu'il a eu du mal à laisser partir Ismaël, la personne. Avez-vous remarqué qu'au verset 21:14 il est écrit qu'Agar et Ismaël erraient dans le désert de Beer Schéba? Et quand vous arrivez à la fin du chapitre, au verset 21:33, il est dit: « Abraham planta des tamaris à Beer Schéba. » Que fait-il à Beer Schéba? Je ne sais pas. Je ne peux pas le prouver, mais je pense qu'il espérait tomber sur Ismaël et Agar. Je pense qu'il a juste dit en quelque sorte: « Viens, Sara. Allons faire un petit voyage. Nous irons camper cette semaine. » Et il va directement dans la direction qu'il savait qu'Agar et Ismaël avaient prise. Et je pense qu'il espérait qu'ils se rencontreraient par hasard.

Ont-ils gardé le contact après qu'Ismaël ait été mis à la porte? Eh bien, nous savons, d'après le chapitre 28, qu'Ésaü est allé voir Ismaël et a épousé sa fille et qu'ils ont dû en discuter. Nous apprenons au chapitre 25 que lorsqu'Abraham est mort, Ismaël et Isaac l'ont enterré, ils n'étaient donc pas sans contact. Ils avaient encore des contacts. En fait, la prophétie dit au verset 16:12 - « Il sera un âne sauvage; et il habitera en face de tous ses frères. » Tout le monde savait exactement où était Ismaël.

De la même façon que Jacob avait 12 fils et 12 tribus, Ismaël avait également 12 fils et 12 tribus. Et ils sont cités dans le Psaume 83 avec les ennemis du peuple de Dieu. Les Ismaélites, les Édomites, les Moabites, ils sont tous cités. Ce sont les Arabes. Et tout comme le Christ est venu par Isaac, Mahomet est venu par Ismaël, et jusqu'à aujourd'hui nous avons ce terrible conflit. En fait, si vous parlez à un Arabe et lui dites: « As-tu lu Genèse 22 où Abraham offre Isaac sur le Mont Morija? » Vous savez ce qu'il vous répondra? Il dira: « Ce n'est pas comme ça que je l'ai lu. J'ai lu qu'Abraham a offert Ismaël sur le Mont Morija. » Vous voyez, c'est ce qu'ils enseignent. Ils suivent Ismaël jusqu'au bout, et nous, nous suivons Isaac, selon la Bible. Quoiqu'il en soit c'est l'image que représente Ismaël que nous considérons.

Je vais maintenant vous demander de prendre la chapitre de Galates 4, où Dieu nous donne l'explication de tout ceci. Galates 4:21-31 dit: « Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi? Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils, un de la femme esclave, et un de la femme libre. Mais celui de l'esclave naquit selon la chair, et celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse. Ces choses sont allégoriques; car ces femmes sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, enfantant pour la servitude, c'est Agar, - car Agar, c'est le mont Sinaï en Arabie, -et elle correspond à la Jérusalem actuelle, qui est dans la servitude avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère; car il est écrit: Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point! Éclate et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de l'enfantement! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée. Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse; et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l'Écriture? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre. »

Le verset 4:21 dit « Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi... » Toute l'histoire d'Abraham et Sara, d'Abraham et d'Agar, la conception d'Isaac ou d'Ismaël peut se résumer en termes simples par le fait de vivre par la grâce ou de vivre par la loi. C'est de cela dont il s'agit. Si vous essayez de faire les choses par vous-même, vous produirez Ismaël. Si vous faites confiance à Dieu pour qu'Il agisse, vous produirez un Isaac.

Permettez-moi de vous décrire cette image et de répondre ensuite à deux questions. Ces deux questions sont les suivantes. La première question est, quand dois-je chasser la servante et son fils? Je crains que certains chrétiens ne chassent Agar trop tôt. Quand devons-nous chasser Agar et son fils? La deuxième question est: que signifie chasser la servante et son fils? Rappelez-vous, l'Ancien Testament est constitué d'images. On y trouve partout des images. Isaac et Ismaël ne représentent pas l'un une personne sauvée et l'autre une personne non sauvée. C'est Caïn et Abel qui l'illustrent, et vous ne pourriez pas avoir une meilleure image, car Caïn a rejeté le façon de faire de Dieu, et le fruit du rejet est le meurtre. Abel était un homme de foi, et la forme la plus élevée de la foi est le martyre. Vous ne pouviez pas aller plus loin que Caïn dans le rejet, et vous ne pouviez pas aller plus loin qu'Abel dans la foi. Caïn et Abel réprésentent dont une personne sauvée et une personne non sauvée.

Isaac et Ismaël étaient tous les deux circoncis, ils représentent donc tous les deux des croyants. Nous étudions une image, Isaac représente la grâce et Ismaël la loi. Vous pouvez aller dans presque n'importe quelle famille et vous trouverez Isaac et Ismaël sous le même toit. Allez dans n'importe quelle église et vous trouverez Isaac et Ismaël sous le même clocher, sous le même toit. Mais il y a un moment où Ismaël doit partir. Dieu nous dit quand c'est le cas. Il est important que nous le sachions, et c'est donc ce que je veux que nous examinions ensemble.

Dans l'image, Ismaël n'a pas été chassé tout de suite. En fait, Agar est partie, et Dieu lui a dit: « Retourne ; ce n'est pas le moment, et elle a dû retourner pendant encore seize ans avant que ce soit enfin le moment. » Quel est le bon moment? Ne pensez pas que Galates 4:7 dit: « Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu. » Ne pensez pas que Galates 4 se termine uniquement avec l'histoire d'Ismaël et d'Isaac, il commence également avec l'histoire d'Ismaël et d'Isaac. Toute cette discussion sur le fils et sur celui qui vit comme un fils et un esclave - c'est la même histoire. Et dans le Nouveau Testament, vous avez cette grande image en Galates 4:5 appelée adoption. Nous sommes adoptés en tant que fils.

Ne pensez pas à l'adoption dont il est question dans Galates 4 selon ce que nous avons de nos jours. De nos jours deux parents peuvent adopter quelqu'un qui ne fait pas partie de la famille. À l'époque du Nouveau Testament, vous ne pouviez pas adopter quelqu'un qui ne faisait pas partie de la famille. Il fallait faire partie de la famille pour être adopté. L'adoption était le moment où le fils était rendu responsable, à l'âge de 12 ou 13 ans. Ils avaient une cérémonie appelée adoption, et à ce moment-là, ils pouvaient posséder des terres, ils pouvaient acheter, ils pouvaient se marier, ils pouvaient aller à la guerre. C'est à l'adoption qu'ils commençaient à devenir des héritiers et à entrer dans l'héritage.

Ce que les Galates appellent adoption (le moment où, en tant que chrétiens, nous commençons à entrer dans l'héritage), la Genèse l'appelle sevrage. C'est la même chose, mais l'adoption est une image plus développée. Avez-vous entendu dans le Nouveau Testament l'expression « ceux qui sont encore au lait » et « ceux qui sont à la viande? » Le sevrage consiste à quitter le lait; c'est tout ce que le sevrage est. Et l'adoption est la même chose que l'abandon du lait. C'est l'entrée dans la maturité; c'est simplement une plus grande image que celle-ci. Ainsi, ce que vous avez dans les Galates est exactement ce que vous avez dans Genèse 21, c'est cette idée de sevrage du lait.

En nous donnant cette image dans l'Ancien Testament, Dieu souligne pour nous deux choses. Il nous montre que nous pouvons être matures et encore rester des enfants. C'est un élément important. C'est pourquoi Il utilise le sevrage, parce que la maturité n'enlève pas votre enfance et votre dépendance, et donc Il l'illustre à travers ce bébé de deux ou trois ans qui n'a plus de lait mais qui est toujours dépendant. Vous remarquez que c'est au moment du sevrage, que le véritable caractère d'Ismaël a été révélé. Dès qu'ils ont organisé la fête pour Isaac - dès qu'il a cessé d'être allaité, dès qu'il a été sevré, Ismaël a commencé à se moquer de lui, et à le mépriser.

Lorsque vous lisez la Genèse, vous pouvez penser qu'Ismaël a simplement joué sur le nom « rire. » On peut penser qu'il s'est juste moqué d'Isaac et a dit « Voilà le rire - le petit enfant. » Le Nouveau Testament ne dit pas qu'il s'est moqué. Galates 4:29 dit: « celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. » Le mot grec utilisé ici est très fort S'ils étaient restés ensemble sous le même toit, Ismaël aurait tué Isaac. Il le haïssait, comme la chair hait l'esprit. Mais la chair n'est pas révélée jusqu'à ce que vous arrêtiez de recevoir le lait! Jusqu'à ce que Christ vienne! Jusqu'à ce que vous soyez centré sur Isaac! Une fois que vous voyez Sa grâce, une fois que vous voyez Dieu ouvrir le ventre, et une fois que vous voyez Dieu faire ce que vous ne pouvez pas faire vous-même, à ce moment-là, la chair se lève en résistance, en persécution. C'est à ce moment-là que la chair doit partir.

Le tournant c'est lorsque vous « chassez la femme esclave et son fils. » Isaac et Ismaël ne peuvent pas vivre en harmonie sous le même toit; ce n'est pas possible. C'est un jour glorieux dans la vie d'un individu, c'est un jour très glorieux dans toute communauté de croyants lorsque les chrétiens quittent le lait, lorsque les chrétiens entrent dans leur adoption, lorsqu'ils commencent à entrer dans leur héritage et à chasser la servante et son fils.



NE PAS CONFONDRE LIBERTÉ ET LICENCE

Ceci étant dit je suis convaincu que beaucoup de chrétiens ont rejeté la servante et son fils trop tôt. Ce que je veux dire par là, c'est que selon Galates, Agar et Ismaël représentent la loi. Nous avons ici deux alliances. L'une est la grâce et l'autre est la loi. Attention, la loi n'est pas mauvaise; c'est une formidable protection. En fait, Galates 3:23 dit que la loi vous garde en détention préventive jusqu'à ce que Christ vienne, jusqu'à ce que la postérité vienne. Permettez-moi maintenant d'illustrer mon propos par Galates 6:15 qui dit: « Car ce n'est rien que d'être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature. » La circoncision c'est la loi, elle ne sert à rien.

Laissez-moi vous ramener sur terre. Nous disons que ce n'est pas par les oeuvres. Vous direz peut-être: « Je vais aller à l'église et être spirituel. » Mais Galates 6:15 dit que la circoncision ne sert à rien. Ce n'est pas en allant à l'église que vous allez devenir spirituel. Vous direz peut-être: « Je vais être spirituel. Je vais me lever tous les jours et faire mes dévotions. » Mais la circoncision ne sert à rien. Elle ne vous aidera pas à être spirituel. Vous direz peut-être: « Oui, mais je vais essayer. » Mais la circoncision ne sert à rien. Elle ne va pas vous aider. Vous direz peut-être: « Je vais mémoriser les Écritures. » Mais la circoncision ne sert à rien. Vous direz peut-être:« Je vais témoigner. Je vais parler du Christ. » Mais la circoncision ne sert à rien. Vous direz peut-être: « Je vais enseigner, je chanterai dans une chorale, j'irai sur le champ de mission. » Mais la circoncision, la loi, les oeuvres, ça ne sert à rien. Vous direz peut-être: « Je prierai. J'étudierai. » Mais la circoncision ne sert à rien.

Alors vous direz peur-être: « D'accord, comme cela ne sert à rien, alors je vais l'abandonner. Je ne le ferai plus. Je vais arrêter d'aller à l'église. » Mais Galates 6:15 dit que l'incirconcision ne sert à rien. Vous direz peut-être: « J'arrête de donner la dîme. » Mais cela ne sert à rien, cela ne sert à rien d'arrêter. Vous direz: « Je n'étudierai plus ma Bible. Je n'irai plus à la chorale, je n'aiderai plus, je n'irai plus dans les maisons de retraite, je ne parlerai plus dans les prisons et je ne ferai pas de travail de rue. » Et alors, l'incirconcision ne sert à rien.

La circoncision ne sert à rien, et l'incirconcision ne sert à rien. Il y a beaucoup de gens qui ont été brûlés par le légalisme. Faire, faire, faire, faire et ils ont été tellement brûlés qu'ils ont tout rejeté. Et maintenant ils ne font rien, rien, rien. L'absence de légalisme n'est pas le Christ. Beaucoup de gens ont rejeté le légalisme. Ils ont rejeté la servante et son fils, mais ils n'ont pas encore embrassé Isaac. Lorsque vous rejetez la servante et son fils, alors vous pouvez penser que vous avez la liberté, mais en réalité vous avez la licence.

Vous pensez que vous êtes amoureux, mais ce n'est pas le cas. Vous vivez dans la licence. Il y a des gens qui abandonnent tout et rejettent tout en disant: « Je refuse d'être un légaliste, je ne vais plus rien faire. » Mais cela ne signifie pas qu'ils ont embrassé le Christ. En réalité ils ont chassé la servante et son fils trop tôt. Dieu dit: « Ne les chassez pas tant que vous n'avez pas arrêté le lait. » Ne les chassez pas avant d'avoir été adopté. Ne les chassez pas avant d'avoir embrassé le Christ, d'avoir ri dans le Seigneur, d'avoir connu la victoire de Dieu qui ouvre le ventre de la mère, car c'est Lui qui doit le faire. Et ensuite, nous pouvons dire avec Galates 6:15: « Car ce n'est rien que d'être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature. » Qu'est-ce qui est utile? C'est d'être une nouvelle création dans le Christ Jésus. Je sais que pendant des années, j'en avais tellement assez du légalisme que je pensais que le remède était de s'en débarrasser. J'ai tout abandonné, et j'étais aussi malheureux en ne faisant rien que lorsque je faisais tout cela.

e danger de rejeter Agar trop tôt, c'est que l'on devient insouciant, que l'on devient négligent, que l'on vit comme on veut, et que la liberté devient licence. La loi, jusqu'à la venue du Christ, est bonne. Les nouveaux chrétiens ont besoin d'être encouragés à entrer en communion avec le peuple de Dieu. Ils doivent être encouragés à étudier la Bible, à faire des dévotions et à mémoriser les Écritures. C'est pourquoi les parents doivent le faire avec leurs enfants. Vous devez commencer avec la loi, ils en ont besoin. Elle les garde sous protection. Sinon, ils se feront du mal. Les chrétiens doivent être encouragés à aller aux réunions de prière, à s'impliquer dans le service du Seigneur et à faire toutes ces choses. Ils en ont besoin jusqu'à ce que le Christ vienne. Et alors, il sera temps de chasser la servante et son fils. Ensuite cela devient du fruit. Ensuite, cela devient naturel. C'est à ce moment-là que nous pouvons profiter de la vraie liberté. Et c'est ce qui a été illustré ici, il y a six mille ans, en Genèse 21.

Le vrai messager de la grâce de Dieu connaît l'importance de ne pas simplement dire: « Rejette tout, abandonne tout, rejette la loi. » Il connaît l'importance de dire que nous devons embrasser Christ. C'est cela le message important, nous devons embrasser Christ.

Qu'est-ce que cela signifie que de chasser la servante et son fil? C'est très, très simple. Cela signifie que vous vivez par la grâce comme règle de vie, et non par votre propre force, votre propre sagesse ou votre propre justice. Cela signifie que vous faites confiance à Dieu pour faire ce qu'il a promis de faire. Dieu est celui qui vous gardera. Dieu est celui qui pourvoira à vos besoins. Dieu est celui qui vous soutiendra. Dieu est celui qui va vous protéger. Dieu est celui qui est votre défenseur, et ainsi de suite. C'est le Seigneur qui doit le faire parce que nous ne pouvons pas le faire. Je peux presque me souvenir du jour où Isaac est enfin né dans ma vie, je peux vous dire que j'ai commencé à rire. Et j'ai dit: « Je veux que tout le monde rie avec moi, il est temps de faire la fête, et il est temps de célébrer. » Et le vieil Abraham s'est alors levé et a chassé la servante et son fils.

Il n'a pas été facile pour Abraham de faire ses adieux à Ismaël, de lui dire au-revoir, parce que c'est naturel. Mais c'est la première preuve d'une véritable restauration. Premièrement, j'embrasse Isaac, et ma vie devient une joie. Deuxièmement je ne vais plus vivre selon la chair. Adieu Agar, adieu Ismaël. Ismaël est parti en tant qu'esclave. La Bible dit qu'il a épousé une esclave et a eu des enfants esclaves. C'est tout ce que la chair peut faire, elle ne peut que produire des esclaves. Il y a d'autres choses précieuses dans les versets 21:12-21, nous y reviendrons dans notre prochaine leçon.

Après qu'Abraham ait embrassé Isaac, après qu'Abraham ait laissé partir Ismaël, nous voyons maintenant qu'il est de retour avec Abimélec. C'est l'homme contre lequel il a péché. La première fois que Dieu a rencontré Abimélec, Il lui a dit: « Tu es un homme mort. » Quelle belle façon de rencontrer Dieu! Tout cela était la faute d'Abraham, cela s'est passé à cause de son péché.

J'aimerais encore souligner un point avant de conclure. Genèse 21:22-23 dit: «  En ce temps-là, Abimélec, accompagné de Picol, chef de son armée, parla ainsi à Abraham: Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais. Jure-moi maintenant ici, par le nom de Dieu, que tu ne tromperas ni moi, ni mes enfants, ni mes petits-enfants, et que tu auras pour moi et le pays où tu séjournes la même bienveillance que j'ai eue pour toi. » En passant, Abimélec n'est pas un nom d'homme; c'est un titre comme César ou Pharaon. Picol n'est pas non plus le nom d'un homme. C'est également un titre; en fait, cela signifie grande bouche. C'était le principal porte-parole, celui qui commandait toutes les armées. Il s'agit du même Abimélec contre lequel Abraham a péché, et il semblerait maintenant que Dieu ait fait une chose merveilleuse. Il a restauré le témoignage d'Abraham. Abraham est sur le point d'être une bénédiction pour cet homme.

C'est une chose précieuse lorsque les païens commencent à reconnaître la main de Dieu sur votre vie. Peut-être a-t-il entendu parler de sa vieille épouse qui a accouché. Peut-être a-t-il entendu parler de la guerre au chapitre 14, où il a anéanti cinq nations avec trois cent vingt et une personnes. Il a peut-être entendu parler de cela. Il s'est peut-être souvenu du rêve qu'il a fait quand Dieu lui a dit: « Tu es un homme mort. » Qui sait? Il a certainement vu que Dieu a répondu à la prière, et à cause de cela tous les ventres de ses servantes, de sa fille et de sa femme ont été ouverts. Peut-être que c'était juste de la peur. Abraham a un nom, et peut-être qu'il a peur que cet homme devienne si puissant qu'il aura ensuite de gros problèmes.

Abimélec, le païen, vient voir Abraham et lui dit: « J'ai vu la main de Dieu sur ta vie, et nous devons faire un pacte. » Ils font alors une promesse de non-agression mutuelle. Ils disent en quelque sorte: « Je ne te tuerai pas et tu ne me tueras pas. Faisons un traité de paix. Je veux être ton allié. » Au verset 21:23, Abimélec dit: « Jure-le moi. » Vous devez vous rappeler que lorsque le païen dit: « Jure-le moi », il pensait comme un païen, et il a probablement pensé qu'Abraham dirait: « D'accord, faisons un marché. Serrons-nous la main. Je te le jure. Je ne te ferai pas de mal, tu ne me feras pas de mal. »

Mais tout d'un coup, Abraham commence à parler de ce que nous avons lu au chapitre 15, c'est à dire d'une alliance avec des animaux coupés en deux. Vous vous rappelez, lorsqu'il a pris les animaux et qu'il les a divisés en deux? Abimélec ne comprend pas ce qui se passe. Il demande à Abraham: « A quoi servent ces animaux? » Il ne comprend pas. Abraham a ici donné une sorte de témoignage. Abimélec s'approche d'Abraham. Il dit : « J'ai vu la main de Dieu dans ta vie. Faisons un pacte. » Abraham répond: « D'accord, mais voici comment Dieu s'y prend. Voici des animaux coupés en deux, nous nous tiendrons au milieu. » Il a donc expliqué les voies de Dieu à cet homme. Je pense que nous avons là une merveilleuse illustration d'une restauration complète.

Je parie qu'Abraham a pensé: « Toute possibilité de témoigner avec Abimélec s'est envolée. J'ai fait une bêtise avec Abimélec, et si je dois un jour témoigner devant quelqu'un, ce sera devant quelqu'un qui n'aura pas entendu parler de mes fautes. » La vérité est que c'est le contraire qui est vrai. Voici un homme qui non seulement a entendu parler de ses fautes, mais qui a été brûlé par les fautes d'Abraham. Pourtant Dieu le restaure complètement. Abimélec vient et il dit: « Je vois la main de Dieu sur ta vie. Je vois que Dieu est avec toi dans tout ce que tu fais. »

Laissez-moi juste encore mentionner ceci, et nous reprendrons tout cela dans notre prochaine leçon. Tout au long de l'histoire d'Abraham, Sara, Agar, Ismaël et Isaac, vous allez retrouver cette idée de rencontre autour d'un puits. Rappelez-vous, au chapitre 16, Agar s'est enfuie et Dieu lui a montré un puits - une source d'eau. Puis au verset 21:14 Abraham donne une outre d'eau à Agar, mais l'outre finit par se vider. Alors Dieu lui ouvre les yeux, et elle voit le puits d'eau. Et ici maintenant au verset 21:25, ils se battent pour le puits. Les hommes d'Abimélec ont pris le puits. Toute cette histoire de puits, cette eau, cette fontaine, tout cela est instructif. J'aimerais vous montrer comment cela devient un symbole de la soif.

Ce que je veux que vous voyiez avant que nous terminions, c'est ceci. Cette terre où se trouve Abraham - de Dan à Beer Schéba - appartient à Abraham, par pacte, par alliance, par serment, par promesse. Il la possède déjà. Mais il est un pèlerin en attente. Il ne l'a pas encore. Il n'a pas sa place ici. C'est intéressant de voir que d'après le récit même s'il est le seigneur de tout cela aux yeux de Dieu, il n'a jamais acheté de maison ou de propriété. Les deux seules choses qu'il a acquises dans ce pays sont un puits (et dans notre prochaine leçon je vous montrerai pourquoi) et une tombe. Il a acheté une tombe pour sa femme, Sara. Plus tard, il sera enterré dans la même tombe.

Frères et soeurs pèlerins, alors que nous traversons ce monde, nous allons finir par l'avoir. Nous allons hériter de la Terre. Mais, en attendant, au cours de notre pèlerinage, tout ce que nous aurons sera un puits et une tombe. C'est tout ce que ce monde peut nous donner. Dieu va nous donner un puits, et nous aurons tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir, et le monde va nous donner une tombe. Cela est merveilleusement illustré par Abraham. Mais nous reprendrons cela dans notre prochaine leçon.

La première partie du chapitre c'est Abraham qui embrasse Isaac. Le Christ est arrivé. Avec cela viennent les rires, les chants, les réjouissances et les célébrations. Et puis suit le sevrage et alors Ismaël doit partir c'est-à-dire la chair, parce que nous ne devons plus vivre selon la chair. À partir de maintenant, nous devons vivre par la grâce de Dieu, et avec cela vient le témoignage restauré. Et maintenant le monde vient et dit: « Waouh! Je vois que la main de Dieu est sur ta vie. » Est-ce que vous voyez comment ce chapitre se déroule? Embrassez le Christ, débarrassez-vous de la chair et ensuite, nous pouvez commencer à avoir un témoignage dans le monde.

Prions:

Père, nous Te remercions pour Ta Parole. Nous Te remercions pour ce jour glorieux où la postérité promise est venue, lorsque Tu nous as montré la fin de la loi, notre Seigneur Jésus-Christ, qui est devenu pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption. Seigneur, nous Te remercions pour ce jour, car nous avons vu alors que tout était par la grâce. Nous avons vu la futilité de la relation avec Agar et de la production d'Ismaël, ainsi que l'horrible servitude et l'esclavage de vivre dans les entraves de ce terrible fruit. Tu nous as enseigné le secret de comment porter du fruit pour Dieu, tout cela est par Ta grâce. Merci, Seigneur, de nous avoir montré cela, et merci pour ces images de l'Ancien Testament qui l'illustrent. Nous Te remercions dans le nom de Jésus, amen.

Genèse 37