ACTES #34 - ÊTRE CONDUIT PAR DIEU - SUITE

(Actes 17:1-34)

Par Ed Miller

Le texte qui suit est la transcription d'un message donné en anglais. La forme orale a été conservée, mais des titres de sections ont été ajoutés pour faciliter la lecture. (NdT)

Bonjour et bienvenue dans notre trente-quatrième leçon sur ce merveilleux livre des Actes.



RÉSUMÉ

Comme vous le savez, le thème du livre des Actes est que notre Seigneur Jésus est revenu sur terre. Il est revenu sur terre pour vivre dans Son nouveau Corps. Nous sommes Son nouveau Corps, c'est-à-dire l'Église, Son peuple. C'est donc Jésus qui part en voyage missionnaire et nous suivons la vie et le ministère de notre Seigneur Jésus. Il va de place en place.

Lors de notre étude du premier voyage missionnaire, nous avons vu que le Saint-Esprit souligne le fait que durant tout le premier voyage, il semblerait que Dieu nous rende attentif aux différentes façons par lesquelles Satan essaie de corrompre l'oeuvre de Dieu. Dans chaque endroit où les apôtres sont allés, Satan a attaqué d'une façon différente parce que son objectif est tout le temps d'empêcher l'expansion de l'évangile. Nous avons également vu dans les cinq endroits mentionnés en détail lors de ce premier voyage missionnaire de quelle façon Dieu a contrattaqué. Lors du premier voyage nous avons donc vu les attaques de Satan et les contrattaques de Dieu. Nous avons un peu parlé des attaques de l'ennemi.

Lors de notre survol du second voyage missionnaire nous avons remarqué qu'un autre point était souligné. Le Saint-Esprit n'a pas mis ici en avant la façon dont Satan a attaqué dans cet endroit ou cet endroit. Si vous regardez attentivement vous pouvez encore voir l'ennemi. Cela ne fait aucun doute. Mais ce n'est pas sur cela que l'accent est mis. Ce n'est pas le point principal dans le second voyage missionnaire.

Si vous parcourez les récits rapportés lors du second voyage missionnaire, il semble que l'accent soit mis sur comment Dieu nous guide. Voici quelques versets qui soulignent cela.

Actes 16:6-10 dit: « Ayant été empêchés par le Saint-Esprit d'annoncer la parole dans l'Asie, ils traversèrent la Phrygie et le pays de Galatie. Arrivés près de la Mysie, ils se disposaient à entrer en Bithynie; mais l'Esprit de Jésus ne le leur permit pas. Ils franchirent alors la Mysie, et descendirent à Troas. Pendant la nuit, Paul eut une vision: un Macédonien lui apparut, et lui fit cette prière: Passe en Macédoine, secours-nous! Après cette vision de Paul, nous cherchâmes aussitôt à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle. »

Vous pouvez remarquer de quelle façon ces versets parlent d'être guidés. Il semblerait qu'ils sachent quand l'Esprit de Jésus leur permet d'aller ou de pas aller dans un endroit. Il semblerait qu'ils sachent quand en conclure que Dieu les appelle. Il est clair que nous avons besoin de Sa grâce préventive ainsi que de Sa grâce pour nous assister. Nous avons besoin de savoir quand Il nous envoie et quand Il nous stoppe. Dieu a parfois besoin de nous arrêter et parfois de nous envoyer.

Les disciples savaient tout cela. Alors que vous lisez les récits, vous voyez que Dieu ferme des portes et plus tard nous verrons un passage où Paul écrit qu'il désirait venir mais que Satan l'a empêché. Comment est-ce que les apôtres savaient quand c'était Satan qui les empêchait d'avancer et quand c'était Dieu qui fermait la porte? Comment est-ce qu'ils savaient si la porte était complètement bouclée à clé ou simplement fermée et qu'ils devaient prier? Nous verrons ces points lors de notre étude du prochain voyage missionnaire. Mais c'est si intéressant lors de ce voyage de voir de quelle façon les apôtres semblent connaître la volonté de Dieu! Ils savaient quand Dieu ouvrait les portes et les fermait.

Vous vous rappelez que leurs yeux étaient tournés vers l'Asie. C'est le plan qu'ils avaient lorsqu'ils ont commencé le voyage. Ils désiraient revisiter les églises que Dieu leur a permis d'établir lors de leur premier voyage. C'était le plan. Ils ont débuté le voyage puis ils ont reçu cette vision de Macédoine. Dieu les a stoppé dans leur avancée. Ils avaient pour objectif l'Asie mais Dieu avait pour objectif l'Europe. Une porte a donc été fermée et une nouvelle a été ouverte.

Ceci dit la porte vers l'Asie n'a pas été fermée de façon définitive. Il est écrit que le Saint-Esprit ne les a pas laissés aller en Asie et vous pouvez y ajouter « à ce moment. » Parce que lorsque nous en arriverons au verset 19:10 nous verrons qu'ils ont été guidés jusqu'en Asie. Cela n'était pas encore le bon moment. Il semble donc qu'à travers tout ce second voyage les apôtres connaissent la volonté de Dieu.

Actes 16:35-39 dit: « Quand il fit jour, les préteurs envoyèrent les licteurs pour dire au geôlier: Relâche ces hommes. Et le geôlier annonça la chose à Paul: Les préteurs ont envoyé dire qu'on vous relâchât; maintenant donc sortez, et allez en paix. Mais Paul dit aux licteurs: Après nous avoir battus de verges publiquement et sans jugement, nous qui sommes Romains, ils nous ont jetés en prison, et maintenant ils nous font sortir secrètement! Il n'en sera pas ainsi. Qu'ils viennent eux-mêmes nous mettre en liberté. Les licteurs rapportèrent ces paroles aux préteurs, qui furent effrayés en apprenant qu'ils étaient Romains. Ils vinrent les apaiser, et ils les mirent en liberté, en les priant de quitter la ville. »

Nous avons ici une autre illustration de comment ils ont été guidés. Est-ce que vous avez remarqué que Paul n'a pas fait état de son titre de citoyen romain dès le début pour éviter d'être battu. Il aurait pu dire: « Vous ne pouvez pas nous toucher nous sommes des citoyens romains. » Mais il n'a pas fait cela.

Dans le chapitre 20 nous verrons qu'il met en avant sa citoyenneté romaine pour éviter de se faire lyncher. Plus tard dans le chapitre 25 lorsqu'il se tiendra devant Festus il le refera. En Actes 25:12 Festus dit: « Tu en as appelé à César; tu iras devant César. » Ma question est simplement la suivante: « Comment est-ce que Paul savait quand faire état de sa citoyenneté romaine et quand il ne devait pas le faire? »

Je parle comme un fou mais je connais ma chair. Si j'avais une chance d'éviter les coups et le fouet, je sortirais très rapidement mon passeport. Mais Paul ne l'a pas fait. Pourquoi? Je suggère que le récit de tout ce voyage met l'accent sur la façon unique par laquelle Dieu les a conduit. Ils étaient sensibles à la conduite de Dieu. Dieu a fermé cette porte, puis Il a ouvert cette porte, parfois Dieu leur a permis d'avancer, parfois Dieu les en a empêchés. Ils savaient ce qu'ils devaient faire et quand ils devaient le faire. Il s'agit donc d'une section très intéressante.

Il y a quelques temps j'ai reçu une question au sujet de Actes 18:19-21 qui dit: « Ils arrivèrent à Éphèse, et Paul y laissa ses compagnons. Étant entré dans la synagogue, il s'entretint avec les Juifs, qui le prièrent de prolonger son séjour. Mais il n'y consentit point, et il prit congé d'eux, en disant: Il faut absolument que je célèbre la fête prochaine à Jérusalem. Je reviendrai vers vous, si Dieu le veut. Et il partit d'Éphèse. » La question était, comment est-ce qu'ils connaissaient la volonté de Dieu? Paul était à Éphèse, il y avait beaucoup de fruit, Dieu faisait des choses merveilleuses, les frères se sont réunis et ont dit à Paul: « Cela est merveilleux. Dieu a utilisé ton ministère ici, est-ce que tu désires rester un peu plus longtemps? » Mais Paul a répondu: « Non, je ne vais pas rester. Mais si Dieu le veut je reviendrais plus tard. »

Si c'est moi que l'on invitait à rester plus longtemps je l'aurais fait. Mais ces personnes étaient si sensibles aux façons de faire du Seigneur! Ils semblaient savoir quand utiliser leur passeport romain, quand Dieu fermait des portes et quand Dieu ouvrait des portes et où Dieu désirait les conduire. Lorsqu'ils recevaient une invitation, ils savaient quand dire oui ou non.

Personnellement lorsque je reçois une invitation je ne sais pas quoi faire. J'aimerais avoir une pleine certitude que je suis bien guidé. J'aimerais que Dieu puisse fermer chaque porte à part la bonne. Cela rend les choses plus faciles pour moi. Je ne sais comment est votre vie, mais habituellement dans la mienne il y a plusieurs portes qui sont ouvertes et j'ai du mal à savoir à travers quelle porte je suis censé passer. Le point que je désire souligner est que les apôtres ne semblaient pas avoir à lutter avec ce problème.

Je mets cela en avant parce qu'il y a tant de choses au sujet de comment être conduit dans ce second voyage missionnaire! Partout où vous regardez vous voyez qu'ils sont sensibles, qu'ils savent où aller, qu'ils comprennent ce qu'il y a dans le coeur de Dieu. J'essaie donc à travers ce second voyage missionnaire de vous partager la petite lumière que j'ai au sujet de comment Dieu nous conduit.

J'ai commencé à partager les quatre premiers principes au sujet de comment Dieu nous conduit sur les cinq que j'ai. Le premier principe est que nous devons regarder à Celui qui nous dirige et non pas à la direction en elle-même. Nous ne devons pas rechercher la volonté de Dieu, nous devons rechercher le Dieu dont c'est la volonté. Il semblerait que cela soit la même chose mais je peux vous promettre que ce n'est pas le cas. C'est une toute autre direction. Nous devons aller après Dieu Lui-même.

A travers tout ce passage nous voyons que les apôtres ne recherchaient pas une direction. Ils ne priaient pas: « Seigneur montre-nous ce que nous devons faire. » Ils ont simplement regardé au Seigneur et c'est Dieu qui les a guidés. Proverbes 3:5-6 dit: « Confie-toi en l'Éternel de tout ton coeur, Et ne t'appuie pas sur ta sagesse; Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. »

Le second principe de comment Dieu conduit est illustré par le chapitre 16. Nous devons simplement vivre. Les apôtres ne recherchaient pas une direction particulière ils ne faisaient que vivre. Ils prenaient la vie comme elle venait. Le chapitre commence avec un désagrément entre les saints, certains apôtres planifient ensuite d'aller dans un endroit, puis les circonstances ne le leur permettent pas, puis une porte se ferme et une autre s'ouvre. Ensuite une femme énervante intervient dans la vie de Paul. Et à cause de cette femme de terribles choses arrivent et les apôtres terminent en prison. Mais à la fin nous voyons que tout ce qui arrive est rédempteur. Ils ne faisaient que vivre. Je suggère que cela est un grand principe pour être guidé, nous devons simplement vivre.

Après avoir vécu pendant cinquante, soixante ou soixante-dix ans en recherchant le Seigneur, si vous regardez en arrière et que vous ouvrez vos yeux, vous verrez toute la conduite que vous voudrez. C'est alors que vous regardez en arrière que vous voyez de quelle façon Dieu vous conduit.

Personnellement j'aimerais avoir un Dieu qui est devant moi et que je peux voir pour que je puisse connaître le chemin. Mais Ésaïe 30:21 dit: « Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira: Voici le chemin, marchez-y! » Je me demande alors ce que mon Dieu fait derrière moi et pas devant moi. Mais c'est comme cela qu'Il guide. Il se peut que vous ne sachiez pas par où aller, mais pourtant dans Sa fidélité Dieu vous guide et c'est lorsque vous regardez en arrière que vous pouvez voir cela.

Le troisième principe de comment Dieu conduit est de ne pas mépriser le jour des petits commencements. Il est incroyable de voir de quelle façon Dieu les a utilisés. La première rencontre en Europe s'est faite au bord de la rivière avec un groupe de femmes. On ne s'attendrait pas à ce que Dieu en fasse autant.

Voici une chose incroyable. Dieu n'a envoyé que quatre personnes en Europe. Cinq cents ans avant cela une armée perse conduite par Darius 1er, par son fils Xerxès 1er a essayé d'entrer en Europe. Leur armée comptait plus de 1 million de soldats. Ils sont venus par la terre et par la mer. Il y a eu cinq cents bateaux. La bataille la plus fameuse est celle de Marathon. Une armée de plus de 1 million d'hommes a dû faire demi-tour.

Mais à l'heure de Dieu, Silas, Paul, Timothée et Luc, une armée de quatre personnes est entrée en Europe et l'a conquise pour Christ. C'est une chose si incroyable! Est-ce que vous savez pourquoi cela est arrivé? C'est parce que nous ne devons pas mépriser le jour des petits commencements, nous ne devons pas mépriser les choses insignifiantes. Qui aurait pensé qu'avec quatre hommes traversant la mer et arrivant en Europe, Dieu aurait pu gagner l'ouest du monde connu pour Lui-même? Ce sont les jours des petites choses, des choses insignifiantes.

Le quatrième principe que nous avons vu se trouve en Actes 16:22-26 qui dit: « La foule se souleva aussi contre eux, et les préteurs, ayant fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent qu'on les battît de verges. Après qu'on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement. Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés; au même instant, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus. » Vous savez qu'à la suite de cela le geôlier et son épouse sont venus au Seigneur.

Le principe est le suivant, c'est se réjouir dans le Seigneur. Nous avons une grande illustration de cela ici. Les apôtres n'essayaient pas de rendre témoignage aux prisonniers. Ils étaient liés aux mains et aux pieds et ont commencé à louer le Seigneur et leur expérience est devenue rédemptrice. Dans notre précédente leçon je vous ai dit que minuit n'est pas obligatoirement l'heure après vingt-trois heures et l'heure avant une heure.

C'est le milieu de votre nuit, c'est le milieu de vos terribles circonstances. Si dans cette situation vous louez simplement le Seigneur, vous serez étonnés de voir à quel point cette expérience sera rédemptrice. Alors que vous vous réjouissez dans le Seigneur, Dieu vous donnera les désirs de votre coeur. Les apôtres ont marché vers l'Europe pour gagner l'Europe, mais comment ont-ils agi? C'est simplement en se réjouissant dans le Seigneur. Ils n'avaient pas de plan qui consistait à saturer la zone avec de la littérature et essayer de gagner le geôlier à Christ pour ensuite pouvoir avoir de l'influence sur le système romain ou quelque chose de ce genre. Non, ils se sont simplement réjouis dans le Seigneur et alors qu'ils se réjouissaient dans le Seigneur, Dieu a utilisé cela de façon rédemptrice.



SE FAIRE TOUT À TOUS

Cela nous amène à notre cinquième principe. Le cinquième principe sur comment nous sommes conduits par Dieu peut être résumé par ces mots. Dieu guide Ses canaux missionnaires pour se faire tout à tous. Nous trouvons cette expression en 1 Corinthiens 9:22. 1 Corinthiens 9:19-22 dit: « Car, bien que je sois libre à l'égard de tous, je me suis rendu le serviteur de tous, afin de gagner le plus grand nombre. Avec les Juifs, j'ai été comme Juif, afin de gagner les Juifs; avec ceux qui sont sous la loi, comme sous la loi (quoique je ne sois pas moi-même sous la loi), afin de gagner ceux qui sont sous la loi; avec ceux qui sont sans loi, comme sans loi (quoique je ne sois point sans la loi de Dieu, étant sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J'ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. »

J'aimerais souligner cette expression que l'on trouve en 1 Corinthiens 9:22 « Je me suis fait tout à tous. » C'est ce principe que je vois illustré lors de ce second voyage missionnaire. Paul en tant que canal de la rédemption était flexible. Il est devenu tout pour tous les hommes. Avec les Juifs il est devenu comme un Juif. Avec les Gentils il est devenu comme un Gentil. Avec les faibles il est devenu comme un faible. Il était flexible tout en restant droit. Qu'est-ce que je veux dire par cela? Il était flexible sans avoir à faire de compromis. Il n'a pas fait de compromis avec la vérité de Dieu.

En Actes 16 nous avons un merveilleux exemple de comment Paul est devenu tout pour tous. Actes 16:1-3 dit: « Il se rendit ensuite à Derbe et à Lystre. Et voici, il y avait là un disciple nommé Timothée, fils d'une femme juive fidèle et d'un père grec. Les frères de Lystre et d'Icone rendaient de lui un bon témoignage. Paul voulut l'emmener avec lui; et, l'ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient dans ces lieux-là, car tous savaient que son père était grec. »

Selon le verset 16:3, Paul a circoncis Timothée à cause des Juifs. Cela s'est passé après le concile de Jérusalem où la circoncision a été un si grand sujet de discorde. Les Juifs savaient que le père de Timothée était grec et ils auraient été offensés. C'est pour cette raison que Paul a dit à Timothée qu'il devait être circoncis.

Nous trouvons des commentaires sur cet évènement dans Galates. Galates 2 et Actes 15 devraient être étudiés en même temps. Galates 2:3-5 dit: « Mais Tite, qui était avec moi, et qui était Grec, ne fut pas même contraint de se faire circoncire. Et cela, à cause des faux frères qui s'étaient furtivement introduits et glissés parmi nous, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, avec l'intention de nous asservir. Nous ne leur cédâmes pas un instant et nous résistâmes à leurs exigences, afin que la vérité de l'Évangile fût maintenue parmi vous. »

Nous avons ici une anecdote au sujet de Tite qui était grec. Malgré le concile de Jérusalem Paul a décidé qu'il ne fallait pas le circoncire. Il a donc pris d'une part la décision dans une certaine circonstance de ne pas circoncire Tite et plus tard, dans une autre situation, de circoncire Timothée. Qu'est-ce que Paul est-il en train de faire? La réponse est qu'il se fait tout à tous. Pourquoi est-ce que Paul désirait que Timothée soit circoncis et que Tite ne soit pas circoncis? C'est parce que Paul se faisait tout à tous, et qu'il était flexible sans pour autant désirer faire de compromis. Voici de quelle façon il l'exprime en 1 Corinthiens 7:19: « La circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien, mais l'observation des commandements de Dieu est tout. » Il ne s'agit pas d'un problème moral. Paul ne ferait jamais quelque chose en contradiction avec les standards de Dieu.

Voici comment se présentait la situation dans le cas de Timothée. Paul et ses compagnons allaient avoir l'occasion d'enseigner dans la synagogue. Il y avait là-bas des Juifs incroyants qui n'auraient jamais écouté Timothée s'il avait osé enseigner dans leur synagogue sans être circoncis. Ils auraient gardé en tête son arrière-plan, c'est à dire que son père était grec et qu'il n'était pas circoncis. Le problème était: est-ce qu'ils allaient écouter Timothée ou pas? Paul pensait que si Timothée n'était pas circoncis les Juifs n'allaient pas l'écouter mais si Timothée était circoncis alors ils allaient l'écouter. Dans ce cas Paul a décidé que ce n'était pas un grand problème parce qu'il suffisait de circoncire Timothée, parce qu'il désirait que les Juifs entendent la vérité.

Quel était le contexte dans le cas de Tite? Les Juifs croyants disaient que si quelqu'un n'était pas circoncis il ne pouvait pas être sauvé. Ils laissaient à penser que Jésus n'était pas suffisant et qu'il fallait ajouter quelque chose. Ils disaient qu'il fallait Jésus plus quelque chose. Mais Paul s'est élevé contre cela et a dit: « en aucun cas. Ce n'est pas Jésus plus quelque chose. Mais c'est Jésus seul. Et si vous faites de la circoncision quelque chose de nécessaire alors je vais m'élever contre cela. »

Par conséquent dans un cas, parce que cela ouvrait les portes, Paul a pensé qu'il pouvait être flexible sans rester dogmatique parce que son objectif était de gagner les Juifs par tous les moyens sans faire de compromis avec la vérité.

Par conséquent Paul a dû faire circoncire Timothée, mais il a refusé de circoncire Tite parce que cela était quelque chose de tout différent.

Je pense qu'il existe une autre illustration de ce cinquième principe qui est que Paul se faisait tout à tous. C'est le sermon de l'Aréopage que l'on trouve au chapitre 17. Et tout spécialement les versets 17:14-32. Actes 17:22 dit: « Paul, debout au milieu de l'Aréopage, dit: Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. »

Dans ce sermon, l'apôtre Paul s'adresse à des soi-disant intellectuels. Je les appelle des soi-disant intellectuels parce qu'il m'est personnellement difficile de dire que quelqu'un est intellectuel s'il rejette le Seigneur Jésus-Christ. La Bible les appelle des fous, pas des intellectuels. Dans notre monde vous pouvez rencontrer des personnes soi-disant intellectuelles, qui ont soi-disant de la connaissance; la réalité est qu'elles pensent qu'elles sont malines. De n

ombreuses personnes critiquent Paul à cause de ce qu'il dit dans ce sermon. Elles disent qu'il a utilisé l'apologétique et qu'il n'aurait pas dû le faire car par cela il rend cette science scripturaire.

L'apologétique est cette branche de la théologie qui essaie de défendre la vérité. Ils essaient d'apporter des preuves qu'il y a un Dieu, que la Bible est vraie, que Christ est Dieu ou qu'Il est ressuscité.

Certaines personnes disent donc que dans son essai de gagner les soi-disant intellectuels à Christ, Paul a fait un compromis avec la vérité. Je ne suis pas d'accord avec cela. Actes 18:1 dit: « Après cela, Paul partit d'Athènes, et se rendit à Corinthe. » Il est donc clair qu'après Athènes Paul s'est rendu à Corinthe. Et c'est le nom de cette ville qui a donné le nom de nos lettres aux Corinthiens parce que tout s'est passé pendant ce second voyage.

Certaines personnes disent que Paul a appris une grande leçon à l'Aréopage. Dans le premier chapitre du livre de 1 Corinthiens, Paul commence déjà à parler de la sagesse humaine et de ces personnes qui font confiance à leur tête au lieu de faire confiance à leur Seigneur. Voici le commentaire qu'il fait en 1 Corinthiens 2:2: « Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié. »

Je ne vous dis pas tout cela parce que je suis du même avis mais pour vous rapporter ce que certains commentateurs disent. De nombreuses personnes disent que Paul a appris cette vérité exprimée en 1 Corinthiens 2:2 à cause de la mauvaise expérience qu'il a eue à l'Aréopage. En d'autres mots certaines personnes disent qu'à Athènes Paul a agi comme un apologiste, il a essayé de toucher les têtes et il n'a pas apporté l'évangile. Ils disent donc qu'après s'être compromis à Athènes Paul a décidé de n'apporter que Christ et Christ crucifié. En d'autres mots il aurait décidé de ne plus jamais agir comme il a agi à Athènes. C'est comme s'il se disait: « Je ne ferai plus jamais cela. J'ai appris une leçon à l'Aréopage. Je n'ai pas partagé la vérité. J'ai essayé d'agir sur le terrain de l'intellect. J'ai essayé de jouer sur leur propre terrain. Mais j'ai lamentablement raté. »

C'est cette approche qu'ont de nombreux commentateurs. Après que nous ayons discuté de cet épisode, je vous laisserai juge de savoir si oui ou non Paul a prêché l'évangile. J'espère que vous verrez qu'il a prêché un merveilleux évangile et que vous verrez que bien qu'il était flexible il n'a pas fait de compromis. C'est donc une autre illustration de ce que cela signifie que d'être d'être tout à tous. Paul avait besoin de s'occuper de ces soi-disant intellectuels, et de leur sagesse mondaine pour que Dieu puisse les emmener là où Il le désirait.

Les gens sont tous différents et il arrive parfois que nous soyons si inflexibles et dogmatiques, que nous repoussons les gens. Lorsque vous lisez le récit de comment Dieu s'est occupé de ces personnes vous voyez que Paul est une merveilleuse illustration de quelqu'un qui s'est fait tout à tous. Il était à l'aise avec les Gentils et avec les Juifs. Plus tard nous verrons qu'à cause d'un voeu qu'il a fait il s'est rasé la tête. Cela ne violait aucune vérité objective et lui a ouvert les portes. Il s'est donc dit: « Ce n'est pas grave si je dois être chauve, si cela peut me donner une occasion de partager l'évangile avec les Juifs. »

J'aimerais vous donner un petit arrière-plan de ce récit de Paul à Athènes. Actes 17:17-19 dit: « Il s'entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et les hommes craignant Dieu, et sur la place publique chaque jour avec ceux qu'il rencontrait. Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui. Et les uns disaient: Que veut dire ce discoureur? D'autres, l'entendant annoncer Jésus et la résurrection, disaient: Il semble qu'il annonce des divinités étrangères. Alors ils le prirent, et le menèrent à l'Aréopage, en disant: Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu enseignes? »

Deux écoles de philosophie sont ici mentionnées et étaient présentes à l'aréopage. Les épicuriens étaient présents déjà depuis 400 ans, cette école a été démarrée par un homme appelé Épicure. Les Athéniens débattaient pour savoir quel était le « summum bonum » de la vie, c'est à dire quel est le bien le plus élevé. Les différentes réponses à cette question ont conduit à différentes philosophies. Selon Épicure c'est le plaisir qui était le plus grand bien. Le plus grand bien pour lui était ce qui rendait l'homme heureux.

Pour être honnête Épicure avait une haute vue de cela. Plus tard ses disciples l'ont abaissé à l'appétit charnel et au plaisir charnel. Épicurien est devenu un terme utilisé pour les personnes qui savent bien vivre, qui sont des fins gourmets, qui aiment bien manger et bien boire. Dans sa forme la plus basse c'est simplement un glouton. Un épicurien est donc quelqu'un qui cherche à satisfaire son corps et ainsi de suite.

Paul fait allusion à cela lorsqu'il dit en 1 Corinthiens 15:32: « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » Voilà ce que les épicuriens disaient. Ils ne croyaient pas en la vie après la mort. La seule chose qui les préoccupait était leur plaisir ici et maintenant. La seule chose qui importe pour eux c'est être heureux. Par exemple si leur emploi ne leur plaît pas ils pensent qu'ils doivent le quitter pour trouver quelque chose où ils seront plus heureux. L'objectif est d'être heureux, de se sentir bien.

Dans ce passage, on parle également d'un autre groupe appelé les stoïciens. Quel était leur « summum bonum? » Quelle était leur philosophie? Quel était leur bien le plus élevé? La réponse est l'autosuffisance. Ces personnes sont connues pour être indifférentes aux plaisirs et à la douleur. De nos jours on dit de ces personnes qu'elles sont stoïques. Quoi qu'il leur arrive elles ne réagissent pas, comme si elles avaient un coeur dur. Cette philosophie a commencé avec un homme appelé Zénon. Le mot stoïque vient du mot grec « Stoa » qui signifie porche. C'est parce que Zénon avait l'habitude de parler près d'un porche. Il disait des choses du genre: « Restez fort. Ne vous souciez pas de ce qui arrive. Vous pouvez le faire. Vous vous suffisez à vous-même. » C'est donc parce qu'il enseignait près d'un porche que cette philosophie a été connue sous le nom de stoïcisme.

Zénon croyait que l'autosuffisance est le bien le plus élevé. Une façon d'exprimer cette pensée est: « Je n'ai pas besoin de vous. Vous n'avez pas besoin de moi. Nous n'avons pas besoin les uns des autres. Nous pouvons faire les choses nous-mêmes. »

La fin de la vie de Zénon est triste parce qu'il s'est pris la vie, il s'est suicidé. Voici à quoi l'autosuffisance pousse les gens. C'est quelque chose qui s'est fini en autodestruction et cet homme a fini par se prendre la vie.

Paul va rencontrer ces épicuriens qui croyaient que le plaisir était le plus grand bien et les stoïciens qui croyaient que l'autosuffisance était le plus grand bien. Il va venir à leur rencontre là où ils sont et va utiliser leur philosophie comme opportunité pour présenter le Seigneur Jésus. Nous verrons cela dans notre prochaine leçon. Voilà l'arrière-plan de ce sermon à l'aréopage concernant ces deux écoles de philosophies que sont les épicuriens et les stoïciens.

Je pense que vous l'avez compris, mais j'aimerais dire clairement que je n'accepte pas le point de vue qui laisse à penser que Paul s'est compromis lors de son discours à Athènes. Certaines personnes disent qu'il a soit minimisé l'évangile, soit qu'il l'a complètement mis de côté. Certaines personnes disent qu'il a donné un discours conciliant comme lorsqu'il dit en Actes 17:22: « Hommes Athéniens, je vous trouve à tous égards extrêmement religieux. » C'est comme s'il désirait ouvrir la porte ou quelque chose comme cela. Plusieurs fois il cite des poètes lorsqu'il dit en Actes 17:22: « car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. C'est ce qu'ont dit aussi quelques-uns de vos poètes: De lui nous sommes la race... »

Ce sont les poètes grecs et Cléanthe que Paul cite ici. La critique qui est faite ici à Paul est que lorsque ces poètes grecs disent « que nous sommes tous de la race... », ils parlaient dans un contexte panthéiste, c'est-à-dire que la vie de Dieu se retrouve dans tous les êtres vivants. Les détracteurs de Paul ne comprennent donc pas pourquoi il cite ces paroles. Lorsque Paul dit « nous sommes les rejetons de Dieu » ce n'est pas à cela qu'il pensait. Il voulait dire que Dieu a créé tous les êtres humains. C'est pour ces raisons que certaines personnes disent que Paul n'avait pas le droit de citer ces livres païens. C'est comme si moi je citais le livre des mormons d'une manière positive pour les emmener au Seigneur.

Je pense que Paul s'est fait tout à tous, qu'il était flexible sans faire de compromis et le sermon à l'aéropage ne nous rapporte pas l'histoire dans son ensemble. Actes 17:17-18 dit: « Il s'entretenait donc dans la synagogue avec les Juifs et les hommes craignant Dieu, et sur la place publique chaque jour avec ceux qu'il rencontrait. Quelques philosophes épicuriens et stoïciens se mirent à parler avec lui. Et les uns disaient: Que veut dire ce discoureur? D'autres, l'entendant annoncer Jésus et la résurrection, disaient: Il semble qu'il annonce des divinités étrangères. »

Nous lisons là que Paul prêchait Jésus et la résurrection. Cela s'est passé avant le sermon à l'Aréopage. Il s'agit du même groupe de personnes. Ils écoutaient ce que Paul disait et c'est pour cette raison qu'ils l'ont invité à venir dans un endroit où il pourrait être entendu par tout le monde. Tous les jours sur la place du marché Paul prêchait Christ et la résurrection.

Actes 17:34 dit: « Quelques-uns néanmoins s'attachèrent à lui et crurent, Denys l'aréopagite, une femme nommée Damaris, et d'autres avec eux. » Nous voyons qu'il y a eu des fruits après ce sermon. Certaines personnes disent que Paul n'a pas prêché l'évangile, mais nous remarquons qu'à la fin il y a des personnes qui ont cru. Denys l'aréopagite faisait partie d'un conseil qui rendait des jugements dans l'aéropage. Au passage il n'est pas clair de savoir si Paul a été traîné devant un tribunal pour s'expliquer sur ce qu'il disait sur la place publique ou s'il a été invité à s'exprimer librement à l'Aréopage.

Dans notre prochaine leçon j'aimerais partager avec vous des principes concernant le fait que Paul s'est fait tout à tous. Il est devenu un soi-disant intellectuel pour toucher les soi-disant intellectuels. Je vous partagerai des principes sur comment je pense que Dieu désire que nous nous occupions des soi-disant intellectuels. Ce sont des principes que nous trouvons dans ce texte.

Mais avant cela j'aimerais encore vous montrer le coeur de Paul. La question est pourquoi est-ce que Paul était à Athènes? Actes 17:16 dit: « Comme Paul les attendait à Athènes, il sentait au dedans de lui son esprit s'irriter, à la vue de cette ville pleine d'idoles. » Paul attendait ses compagnons à Athènes. Silas et Timothée sont restés à Bérée et l'accord était qu'ils rejoignent Paul plus tard à Athènes. Pourquoi est-ce que Paul s'est retrouvé à Athènes? La réponse est qu'il attendait ses amis. Une autre façon de le dire est: temps mort. Il est simplement en train d'attendre ses amis et c'est pour cette raison qu'il est là-bas. Il attend que Timothée et Silas le rejoignent.

Voici ce que ce verset ne dit pas: « Comme Paul les attendait à Athènes, il a pris le temps de visiter les nombreux monuments historiques de cette ville. » Ce verset ne dit pas cela mais c'est comme cela que j'aurais réagi.

Athènes était un merveilleux centre de la culture. C'était une ville universitaire. Il y avait la fameuse Acropole, la plus haute colline, sur laquelle était construit le Parthénon. Il y avait tant de choses à voir dans cette ville! Il s'y trouvait trois fameux théâtres. Il y avait de grandes statues de pierre, de marbre et d'or.

Alors que je lis les voyages missionnaires dans les Actes je fais également le contraste avec les voyages missionnaires de nos jours. Où se trouve-il lors de ce voyage? Il était le long de la méditerranée, c'était un merveilleux endroit rempli de merveilleuses montagnes et de merveilleux paysages. Il y avait tant de choses à voir! Et alors que je parcours les récits de Paul je suis choqué de voir qu'il ne parle pas des montagnes, des paysages et des grands temples. Je dis que je suis choqué parce que, sans vouloir être trop critique, je vois de nombreux missionnaires qui ne parlent que de cela. Mais vous n'avez pas un seul mot de cela dans tout le livre des Actes. Il n'y a pas une seule référence à tout l'environnement même s'ils avaient l'occasion de voir ces grands et beaux endroits.

Moi je me serais dit: « Quelle belle opportunité! J'espère que Silas et Timothée ne viendront pas avant trois jours afin que je puisse découvrir encore autre chose. » C'est comme cela que j'aurais réagi. Mais Paul n'a pas agi comme cela. Lorsqu'il a parcouru la ville d'Athènes avec toutes les merveilles qu'il y avait à voir, la seule chose qu'il a vue était leur idolâtrie et cela a brisé son coeur. Il a regardé autour de lui et son coeur était lourd à cause du péché. Il était attristé dans son esprit. C'est pour cette raison que je suis attristé lorsque je lis les commentateurs qui disent que Paul s'est compromis et qu'il n'a pas prêché l'Évangile. Vous devez connaître cet homme. Son coeur battait fort dans son amour pour Christ et son amour pour les âmes. Il était un canal missionnaire et il était ouvert à ce que Dieu puisse agir à travers lui.

Vous ne comprendrez pas le sermon à l'Aréopage, si vous ne comprenez pas le messager à l'Aréopage. Voici le coeur de Paul qui est brisé à cause de leur idolâtrie. Il sait que Dieu l'a appelé à être tout à tous, afin d'en sauver de toute manière quelques-uns. Alors que vous trouvez des soi-disant intellectuels et des philosophes dont les uns prônent la poursuite du plaisir et les autres l'autosuffisance, vous avez Paul qui attend Silas et Timothée, qui est debout dans la ville et dont le coeur est brisé. Et alors qu'il regarde autour de lui il dit: « J'ai vu toutes vos idoles. Je sais que vous êtes religieux. Je n'ai aucun doute qu'il y a une faim pour Dieu et j'ai vu un autel avec l'inscription à un Dieu inconnu. J'aimerais donc vous dire comment vous pouvez connaître Dieu. »

C'est la porte que Paul a utilisée pour parler avec les Athéniens. Et je ne pense qu'il s'est compromis en faisant cela mais il s'est fait tout à tous. Nous reprendrons cela dans notre prochaine leçon.

Prions: Père merci tellement pour Ta Parole. Nous désirons être tout à tous. Nous ne désirons pas être dogmatique, froid et repousser les gens. Enseigne-nous ce que cela signifie que d'être un Juif pour les Juifs, un Gentil pour les Gentils, un faible avec les faibles et un soi-disant intellectuel avec les soi-disant intellectuels. Aide-nous à nous occuper des personnes là où elles en sont. Donne-nous la grâce d'être flexible, sans nous compromettre. Donne-nous la sagesse pour connaître la différence. Merci de ce que Tu vas nous guider, alors que nous continuons notre étude dans les Actes. Au nom de Jésus. Amen.

Actes 35